Pour endiguer la précarisation et demander des remplacements lors des congés maladies, les Municipaux en charge des cantines ont déclenché un mouvement de grève, ce mardi 14 octobre. Conséquence, les enfants des écoles de Grenoble sont privés de cantine.
Lundi, à 16 heures, les parents ont reçu un SMS: "Pas de repas livrés demain". En urgence, ils ont donc dû s'organiser avec des proches ou préparer un sandwich pour leurs progénitures. En cette semaine du goût, les scolaires grenoblois ne passeront pas par la case cantine mardi, en raison d'une grève locale, et jeudi, en raison d'une grève nationale.
Concernant le mouvement local, à l'appel de la CGT, les revendications tenaient en quelques mots: "non à la précarisation, oui aux remplacements". Des municipaux se sont ainsi rassemblés devant la mairie pour que l'on examine d'un peu plus près le cas des 122 précaires qui travaillent dans les cantines des écoles et pour obtenir qu'une personne en arrêt maladie soit remplacée. Des négociations ont eu lieu avec le directeur général des services et, vers midi, le mouvement a été levé. Il semble que les grévistes ont obtenu plus de contrats longs pour les précaires et des remplacements pour les arrêts au-delà de 15 jours.
Reportage Jean-Marc Chauvet et Dominique Semet
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