Depuis 1968, le cumul des précipitations automnal n'a jamais été aussi important en Isère. Les nappes phréatiques sont remplies à 50% de plus que la normale. Malgré tout, les pouvoirs publics restent vigilants et appellent "les gros consommateurs d'eau", comme les céréaliers, à la modération.
Les nappes phréatiques ont battu des records de remplissage l'automne passé. Et, selon le bulletin hydrologique d'avril, communiqué par la DREA Rhône-Alpes, les nappes du département de l'Isère tutoient encore les sommets.
La nappe des vallées de Vienne a encore prolongé sa hausse, durant le dernier mois. Elle conserve des niveaux de très hautes eaux, au-dessus des valeurs décennales.
Les nappes du Bas Dauphiné, en plaine de Bièvre-Valloire, ralentissent nettement leur tendance "haussière" sur le dernier mois. Mais les niveaux restent à des valeurs très supérieures aux hautes eaux décennales.
La nappe des alluvions de la Bourbre réagit à la baisse, après les hauts niveaux atteints le mois dernier. La nappe du Guiers a bénéficié "d’une recharge" en mars. Ses niveaux progressent un peu, en s’installant au-dessus des hautes eaux décennales.
Reportage Nathalie Rapuc et Didier Albrand
La carte des nappes phréatiques