Alors qu'un homme est mort en Vendée, fin octobre, victime d'une attaque de frelons asiatiques, deux nouveaux nids ont été récemment découverts à Montluçon, dans l'Allier. La commune est sans doute la plus touchée du département.

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Soixante-cinq centimètres de diamètre, c'est la taille du dernier nid de frelons asiatiques découvert début novembre à Montluçon. "J'ai mis 2h30 pour compter le nombre d'insectes trouvés à l'intérieur, il y en avait 2 500", explique Robert Lafanachère. C'est le deuxième nid que l'association de lutte contre le frelon asiatique débusque à Montluçon en quelques jours. L'an passé, elle en avait trouvé pas moins d'une dizaine, souvent au cœur de la ville, place Wilson, dans le quartier des Ilets ou près d'Athanor.
 
Arrivé sur le sol français, via Bordeaux, en 2004, le frelon asiatique continue, depuis, d'étendre son territoire, "à raison de 80 km par an", explique l'apiculteur. "Ils font comme l'industrie du papier, ils se mettent près des cours d'eau", poursuit M. Lafanachère, "je ne sais pas qui a pris l'idée à l'autre, même si j'ai bien ma petite idée", dit-il avec un brin d'humour. Pourtant, la prolifération du frelon asiatique dans l'Allier est loin d'être un sujet qui le fasse rire. Montluçon est la commune la plus touchée par ce fléau qu'il est difficile de combattre.
 
Mais avec l'automne bien avancé et l'hiver qui arrive à grand pas, les arbres vont perdre peu à peu leurs feuilles. Les nids se révèlent alors aux yeux des riverains qui, parfois sans le savoir, en avaient un à quelques mètres de leur habitation. Pour Robert Lafanachère et ses amis de l'association de lutte contre le frelon asiatique, le moment est donc venu de repartir traquer l'ennemi public numéro 1 des ruchers.
 
Parfois, il suffit de lever les yeux pour voir les maudites bestioles à l'œuvre. "Il y avait un nid à 500 à vol d'oiseau de mes ruches", raconte R. Lafanechère, "je les voyais faire du stationnaire, attraper les abeilles et repartir avec". Le chasseur de frelons en appelle aujourd'hui au sens de l'observation de ses concitoyens pour aider l'association à lutter contre la vilaine bête car l'hiver ne suffira pas. Le frelon meurt avec le froid, mais les reproductrices, elles, quittent le nid pour aller hiberner dans des cavités, des murs d'habitation avant d'entamer une grande campagne de reproduction dès le retour du printemps.
 
Enfin, si l'insecte est un prédateur redoutable pour les abeilles, il peut aussi représenter un danger pour l'homme. Fin octobre, un retraité vendéen a été victime d'une attaque de frelons alors qu'il jardinait. Il a malencontreusement heurté un nid caché depuis trois ans environs trois ans dans un buisson à un mètre du sol, déclenchant la colère des occupants. Le pauvre homme a été piqué plus d'une dizaine de fois et a succombé en quelques heures après trois arrêts cardiaques.
 

 

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