L'un des pères retranchés sur une grue à Nantes bientôt fixé sur son sort à Grenoble

Nicolas Moreno est redescendu de sa grue, samedi 16 février en fin d'après midi. Nous avions rencontré ce Drômois à Grenoble le 22 janvier dernier, lors d'une audience en appel au palais de justice. De nombreux pères étaient venus le soutenir. 

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Samedi, Nicolas Moreno a levé les bras en arrivant au sol, après avoir passé une journée en haut d'une grue à Nantes. Il a crié: "Pour tous les papas qui aiment leurs enfants".

Pour ce Drômois, l'action n'avait qu'un seul objectif, la solidarité avec un premier papa retranché dans une première grue pour un différend de garde d'enfant.

Nicolas Moreno est lui-même "privé de ses deux garçons", leur garde ayant été confiée par la justice à leur mère. Le 22 janvier, nous l'avions suivi au tribunal de Grenoble pour une procédure en appel. 

Des pères en colère, venus de toute la France, étaient là  pour le soutenir.


Nicolas Moreno est originaire de Romans. La garde de ses enfants a été confiée à la mère mais, cette dernière a choisi de s'installer à 700km de la Drôme. Pour lui, les week-ends avec ses enfants deviennent mission impossible, il y a le trajet, deux jours à l'hôtel...Il estime donc que son ancienne compagne fait obstacle à son droite de visite, la loi peut l'aider. Il sera fixé le 19 février.

"Des milliers de pères en France n'ont pas leurs droits respectés. Pour eux, le divorce a été synonyme de séparation avec leurs enfants", explique Yann Vasseur, le président de l'association "SVP papa", lui-même concerné. Tous ces pères qui militent pour une vraie coparentalité et contre les éloignements géographiques d'enfants, vivent dans un labyrinthe judiciaire et administratif pour 'simplement' voir leurs progénitures. "Pour un enfant, le père n'est pas secondaire", ajoute ce père.

© Jean-Christophe Pain - France 3 Alpes

L'association "SVP Papa" est là pour orienter les personnes dans leurs démarches juridiques, les conseiller mais dit aussi vouloir ouvrir le dialogue avec les juges et les mères. Pour les manifestants, la Justice en France est ainsi faite qu'après un divorce, 75% des résidences sont ordonnées chez la mère et que 40% des enfants élevés par leur mère ne voient plus ou presque leur père à l'âge adulte. 



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