Elles viennent d'arriver de partout en France, sept nouvelles recrues venues grossir les rangs de la BST grenobloise, la Brigade Spécialisée de Terrain. Depuis 2010, cette unité est dédiée aux zones de sécurité prioritaire. Ses effectifs viennent tout juste d'être renforcés.
Ils sont sept, pour deux départs à la retraite. Des effectifs supplémentaires bienvenus pour la BST de Grenoble, qui compte 31 agents. C'est qu'il y a fort à faire. Des patrouilles quotidiennes d'abord, par unités de quatre, en voiture ou à pieds dans les zones dites sensibles de la cité.
Au fil des années, tout le monde les connaît dans les quartiers. "Certains m'appellent par mon prénom, ou m'appellent chef" rapporte le major, Gilles Musset. Ce relationnel leur permet de résoudre certaines affaires. La bonne connaissance du terrain aussi, à force de patrouilles dans les rues piétonnes et les sous-sols.
Créés en 2010 par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, les BST pour Brigade Spécialisée de Terrain ont pour vocation la surveillance du terrain en milieu sensible. Il s'agit d'unités dédiées à la lutte contre la délinquance, rattachées à la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP) de la police nationale.
De nouvelles recrues sorties des écoles de police devraient également rejoindre la BST grenobloise en janvier prochain.
Le 27 septembre à 22h50 (après le Soir 3), notre magazine d'investigation "Enquête de région" se consacre aux réponses policières à la violence à Grenoble.