L'agglomération de Grenoble a appliqué ce week-end pour la première fois le dispositif de vignettes anti-pollution qui interdit aux véhicules trop anciens de circuler, une mesure que le gouvernement a décidé de généraliser. Le dispositif est maintenu tel quel ce lundi.
Pour lutter contre le pic de pollution persistant, les voitures immatriculées avant le 1er janvier 1997, les poids lourds et autocars antérieurs à 2001 et les deux-roues datant d'avant 2000 n'ont pas le droit de circuler dans les 49 communes de la métropole grenobloise, ni sur les axes autoroutiers y menant.
Le dispositif a été mis en oeuvre hier, il a été maintenu aujourd'hui. Des gendarmes ont mené des contrôles aux péages autoroutiers et la police - nationale et municipale - sur différents points d'accès de la ville en cette journée d'affluence pour les achats de Noël.
En début de matinée, les autorités s'attendaient à devoir passer au "cran supérieur" du plan de restriction de la circulation. Ce n'est finalement pas le cas, le "seuil de pollution reste dense mais n'exige pas de mesures supplémentaires". Le dispositif de restriction reste identique à celui qui en vigueur ce week-end.
Si l'épisode de pollution s'accentue, le dispositif se corsera
Si le niveau de pollution devait s'accentuer, il est prévu d'élargir les restrictions de circulation. Elles concerneraient alors un véhicule sur quatre, pénalisant davantage le diesel. Les transports en commun, en contrepartie, seraient gratuits.
L'interdiction de circuler s'appliquerait notamment aux véhicules, légers et utilitaires, diesel immatriculés avant 2006, contre 1997 pour les voitures à essence. Pour les poids lourds, les bus et les autocars, la date serait ramenée à 2009 pour le diesel (2001 pour l'essence) et à 2004 pour tous les deux-roues.