Le ministère de l'Intérieur a annoncé la généralisation de l'éthylotest anti-démarrage (EAD) à toute la France. Ce dispositif empêche une personne en état d'alcoolémie de démarrer son véhicule. Dans le Puy-de-Dôme, un contrôle routier était organisé lundi 8 avril afin de présenter le dispositif.

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L'éthylotest anti-démarrage (EAD) sera bientôt généralisé à tout le pays. C'est un dispositif qui devrait permettre de réduire les accidents de la routé liés à l'alcool. Les personnes contrôlées avec un taux d'alcoolémie supérieur aux seuils autorisés auront l'obligation de l'installer. Dans le Puy-de-Dôme, un contrôle routier était organisé lundi 8 avril afin de présenter le dispositif.

L'EAD, c'est quoi ?

Ce sont trois lettres pour Ethylotests Anti-Démarrage. En clair, il s'agit d'un tube dans lequel le conducteur doit souffler avant chaque démarrage du véhicule. En cas d'alcoolémie, impossible alors de prendre la route. L'EAD devra ensuite être renouvelé entre 5 et 30 minutes après le démarrage du moteur.

Depuis le 1er septembre 2015, les EAD sont obligatoires en France sur les bus et autocars. La Finlande a été le premier pays à adopter ce dispositif dont les résultats se sont révélés très positifs.

Première expérimentation concluante en France

La mesure avait été proposée au début de l'année 2018 en vue d'une généralisation nationale. Plusieurs départements ont ainsi été désignés pour réaliser une expérimentation (Drôme, Finistère, La Réunion, Loiret, Manche, Nord et Vendée). Une année plus tard, le gouvernement donne son feu vert.

Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur a annoncé : "Désormais, le préfet a la possibilité, à l'issue d'un contrôle d'un conducteur présentant une alcoolémie relevant du tribunal correctionnel (supérieure à 0,8 g/l) de l'obliger à ne conduire que des véhicules équipés d'un EAD."

Sur son compte Twitter, la préfecture du Puy-de-Dôme a communiqué au sujet de l'EAD. 
   

Une sanction alternative

L’installation de l’EAD constituera une alternative à la suspension de permis. Cela permettra aux personnes dépendantes de leur véhicule de continuer à travailler. Seule l'installation sera à leurs frais, soit environ 1500 euros.

"Cette mesure permettra à ceux qui en seront les bénéficiaires (des contrevenants non récidivistes, et dans la mesure où leur taux d'alcoolémie ne dépassera pas 1,8 g/l) de pouvoir continuer à conduire et de conserver leur activité professionnelle tout en garantissant la sécurité des autres usagers de la route". a déclaré Christophe Castaner dans un communiqué. 

Les chiffres de la mortalité routière

Le dispositif EAD vise à réduire les accidents de la route liés à l'alcool. Sur l'année 2017, l'alcoolémie au volant a fait 1.035 victimes. Cela représente 20,8% des délits routiers.
 
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