Après un chantier de 4 mois et des travaux d'un montant d'un million et demi d'euros, le centre de stockage du Poyet à Ambert disposera en janvier prochain de 3 nouvelles alvéoles de stockage qui lui garantiront 11 années de fonctionnement supplémentaires.
Au centre d'enfouissement des déchets du Poyet, près d'Ambert, deux des trois alvéoles de stockage existantes sont déjà pleines et fermées, et la troisième le sera bientôt. Alors, depuis le mois de septembre, le centre est passé en mode "grands travaux" pour s'agrandir.
En janvier prochain, après un chantier de 4 mois et des travaux d'un montant d'un million et demi d'euros, il disposera de trois alvéoles supplémentaires. Les deux premières permettront d'accueillir 220.000 tonnes de déchets pendant 11 ans, soit ce que rejettent 29.000 habitants de l'ouest du territoire géré par le VALTOM.
"Ce sont des déchets inertes" précise Jean-Claude Daurat, président du Sivom d'Ambert, "c'est-à-dire des déchets qui n'ont aucun caractère fermentescible, qui ne sont pas des ordures ménagères. Ces alvéoles auront simplement pour vocation de pouvoir enfouir les encombrants et les déchets d'activités économiques."
Une alvéole pour les déchets amiantés
Ici, il n'y aura donc peu ou pas d'ordures ménagères. Le gros de leurs volumes est envoyé à l'incinérateur de Puy-Long pour être valorisé sous forme de chaleur.Quant à la troisième alvéole, la plus petite, elle sera destinée à l'amiant, un produit soumis à des normes de récupération très strictes.
"Les déchets amiantés sont généralement exportés du territoire départemental" constate Laurent Battut, président du Valtom. "C'est pour cela que l'on crée ce casier amiante de 3.000 m3 sur Ambert. On a pour projet d'en créer un sur Puy-Long, et nous en avons un à Saint-Sauves. Aujourd'hui, il n'y a pas de solution de traitement si ce n'est l'enfouissement. C'est une solution provisoire dans l'attente de trouver une solution définitive pour traiter ces produits."
Ces nouvelles fosses occuperont 4 hectares et demi qu'il a fallu compenser par la sanctuarisation de 9 hectares de terrain naturel. Quant aux anciennes, une fois recouvertes et végétalisées, elles pourraient accueillir un projet de production d'électricité photovoltaïque.