La triple championne du monde karaté, Lolita Dona, originaire de la Bourboule est de retour sur ses terres. Dans le dojo de ses débuts, elle anime un stage avec son mari pour préparer des jeunes aux championnats de France.
C’est à La Bourboule que Lolita Dona a fait ses premiers pas de karateka. C’est là qu’elle revient pour entraîner de possibles futurs champions.
Pour commencer, la triple championne du monde, mère de deux enfants, y retrouve son premier entraîneur, Dominique Dabert, pour quelques enchaînements pied-poing sur le Roc des fées, dans les hauteurs de la ville.
« C’est grâce à Dominique Dabert que je suis devenue championne du monde, insiste Lolita Dona, parce qu’il m’a appris les bases et je pense qu’au karaté c’est important d’avoir de bonnes bases pour essayer de devenir championne. Donc je le remercie et je reviens vers lui parce que je sais que sans lui je ne serais pas là. »
« On est très attaché à la transmission dans les arts martiaux, précise Dominique Dabert. Je n’oublie pas mon entraîneur, ni des gens que j’ai formés. On a une histoire commune, cette passion des arts martiaux et c’est le fil rouge de notre vie. »
Enseigner le karaté
A son tour, Lolita Dona enseigne son art. La triple championne du monde est aujourd'hui installé à Thiais, dans le Val-de-Marne. Elle continue à combattre au plus haut niveau, et enseigne le karaté aux côtés de son mari, Davy Dona.Pour quatre jours, le couple a fait venir en stage de jeunes karatékas de Thiais dans le dojo où Lolita Dona a débuté.
Pour ces treize jeunes combattants, l'objectif est d'être les meilleurs à Vannes, en Bretagne, à la fin du mois. Car ils pourraient se qualifier pour les championnats du monde et d’Europe. Pour les mettre dans les meilleures conditions, les Dona ont choisi de les faire sortir du cadre parisien, pour un stage à la dure.
« La cohésion d’équipe est vraiment un travail et on sait que le psychologique influe sur la performance. On va dire que 50-60 % voire plus de la performance ça passe par le psychologique, précise Davy Dona. Donc là on va s’entraîner physique, on va travailler le psychologique et la technique. Normalement ça devrait payer. »
Le rêve, ce sont les JO, en 2020. Pour la première fois, le karaté sera discipline olympique, à Tokyo, dans son pays d'origine. Comme un retour aux sources.