Championnats de France de lutte adaptée à Ceyrat

Pour la première fois, Ceyrat accueillait samedi les championnats de France de lutte, en sports adaptés. Environ 150 personnes, adultes ou adolescents, se sont affrontées sur les tatamis, selon leur catégorie. Toutes sont en situation de handicap mental ou psychique. 

En Auvergne ils sont près de 2700 à être licenciés dans la ligue de sports adaptés. Ils sont peu à l’être en lutte adaptée. Aussi le fait que les championnats de France de lutte adaptée se soient déroulés à Ceyrat samedi est une aubaine pour la ligue.

Peu connue, la lutte adaptée permet aux personnes en situation de handicap mental et psychique d’accéder à l’activité dans un milieu sportif ordinaire. Selon les capacités et la pratique, il existe trois niveaux en lutte adaptée. Les combats peuvent durer jusqu'à deux fois trois minutes en première division. Et les règles sont proches de la lutte olympique, avec bien sûr des aménagements. La discipline leur permet de travailler la coordination des gestes, mais aussi la combativité et le rapport à l'autre.

Les championnats de France de lutte, en sports adaptés, qui se déroulaient ce week-end à Ceyrat. Environ 150 personnes, adultes ou adolescents, se sont affrontées sur les tatamis, selon leur catégorie. Toutes sont en situation de handicap mental ou psychique. La discipline leur permet de travailler la coordination des gestes, mais aussi la combativité et le rapport à l'autre. Intervenants : Steeve Roynard Pratiquant de lutte adaptée, Mathieu Touchard Educateur sportif de Steeve Roynard, Gilles Braun Directeur sportif fédéral en lutte adaptée, Samuel Driss Pratiquant de lutte adaptée, Jacques Roussel Pdt ligue d'Auvergne de sport adapté