Dans un courrier adressé à Jean-Marc Boyer, sénateur du Puy-de-Dôme, le 7 juillet, la direction d’Air France a officialisé l’arrêt des vols entre Clermont-Ferrand et Orly. Cette décision inquiète les représentants politiques locaux.

Il n’y aura plus de vols entre Clermont-Ferrand et Orly, a annoncé le groupe Air France, par l’intermédiaire du sénateur du Puy-de-Dôme Jean-Marc Boyer, le 7 juillet. Cette décision fait suite au plan de restructuration prévu par le groupe, fortement affecté par la crise économique. En plus de la suppression envisagée de plusieurs milliers d’emplois en France, dont 49 au centre de maintenance de Clermont-Ferrand, la filiale « Hop ! » du groupe Air France ne desservira plus l’aéroport d’Aulnat en direction d'Orly. « J’ai rencontré la présidente déléguée d’Air France Anne-Marie Coudert, qui m’a informée ensuite de l’abandon de cette ligne. Ils proposent de maintenir 4 allers-retours quotidiens entre Clermont-Ferrand et Roissy – Charles-de-Gaulle, avec une amélioration du transfert entre l’aéroport et le centre de Paris, mais nous, nous souhaitons le maintien d’au moins 2 allers-retours quotidiens entre Aulnat et Orly », précise le sénateur (LR) Jean-Marc Boyer.

Des pistes étudiés pour maintenir la ligne

Selon lui, les parlementaires locaux, toutes couleurs politiques confondues, ainsi que les acteurs économiques s’inquiètent des conséquences que pourrait avoir la fermeture de cette ligne sur l’enclavement de la région : « Nous avons plusieurs propositions, comme par exemple faire appel à des sous-traitants pour assurer la liaison, avec des avions plus petits et donc des taux de remplissage plus intéressants. On a également demandé un financement de la région pour maintenir la ligne », explique Jean-Marc Boyer. Si la fin de cette ligne pourrait être préjudiciable pour la région, des inquiétudes se font sentir également en raison des 49 suppressions d’emploi annoncées au centre de maintenance d’Aulnat.

Un appel à manifester

« Le site de la maintenance Clermont Ferrand a failli fermer. La direction envisageait de tout sous-traiter. Nous poursuivons mais avec 32 avions à entretenir et non plus 57, ce n’est pas rentable. Si nous ne trouvons pas d’autres activités, nous serons à nouveau rapidement en difficulté », affirme la CGT Hop ! dans un communiqué. Un appel à manifester a été lancé pour le vendredi 10 juillet. Selon Jean-Marc Boyer, la direction d’Air France lui aurait assuré que les 49 emplois supprimés n’étaient pas des licenciements mais des départs volontaires ou en retraite.
 
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