Un diplôme universitaire d’hypnose médicale a fait son apparition dans l’offre universitaire de Clermont-Ferrand. Etudiants et praticiens se côtoient dans le but d’apprendre cette technique médicale de l’hypnose. Un moyen d’aborder la médecine d’une autre manière.
Ils sont une trentaine à avoir commencé la formation il y a quelques mois. C’est la cinquième session de formation. Pendant deux jours, ils se focalisent sur des thématiques autour de l’hypnose. Cette semaine, c’est la douleur. Il y a eu également l’hypnose comme alternative à l’anesthésie. Des sessions qui tournent autour de l’hypnose en tant que soin. Ces étudiants et praticiens seront diplômés au mois d’octobre. Pour eux, c’est une valeur ajoutée à leur formation et à leur métier.
« Cela procure un sentiment de bien-être et de relaxation très profonde et de repos en fait. Quand l’exercice est terminé on est ressourcés », évoque Camille Racana, sage-femme.
« C’est vraiment un outil idéal pour aider les patients dans des problématiques qu’ils peuvent emmener, explique Elisabeth Perrin, kinésithérapeute. Et en même temps c’est un outil pour nous, pour nous permettre d’être plus à l’aise, de se ressourcer, et mieux les aider, eux ».
Chaque session des spécialistes viennent accompagner les élèves en hypnose. C’est la première formation de ce type à Clermont-Ferrand qui a fait son apparition cette année. En 2001, ces cours ont commencé, pour la première fois en France, à la Pitié Salpêtrière.