Comme en première instance, la Cour d'Assises de Haute-Loire a condamné, mercredi 28 juin, Abdellah L. à 25 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa fille âgée de 2 ans et demi. Il l'avait égorgée dans son lit, en septembre 2014, à Clermont-Ferrand.
Abdellah L. a été une nouvelle fois reconnu coupable du meurtre de sa fille. Il était entendu en appel, mercredi 28 juin, par la Cour d'assises de la Haute-Loire.
Comme en première instance, il a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle pour la mort de sa fille, alors âgée de 2 ans et demi, qu'il avait égorgée dans son lit en septembre 2014 à Clermont-Ferrand. Il a été condamné également à une peine de rétention de sûreté. Après sa peine de prison, son dossier sera étudié par une commission pour savoir s’il doit ou non resté en détention.
Maître Mohamed Kanifar explique : "La Cour a retenu l’altération du discernement car mon client souffre de schizophrénie. Cela n'avait pas été retenu avant, pour moi, c'était un minimum.". Dans ce procès, deux thèses ont été confrontées : l’altération du discernement et l’abolition totale du discernement. Si l’abolition totale avait été retenue, l’accusé aurait été dirigé vers un hôpital psychiatrique. "Sincèrement, je pense qu’il aurait plus sa place dans un établissement spécialisé. Il était au moment des faits, les experts l’ont dit, totalement déconnecté de la réalité et il n'était pas réellement conscient" ajoute-t-il.
Maître Jean-Hubert Portejoie, avocat de la mère de la fillette décédée, déclare : "Ma cliente n’a jamais cru en la folie de son époux. Elle n’a constatée aucune crise et ne croit pas au coup de folie. Elle voulait divorcer et pense qu’à travers ce geste son mari l’a puni".
Abdellah L. a déclaré à la barre ne pas se souvenir du drame. Il a déclaré avoir entendu des voix qui lui parlaient dont celle du diable. Il a également déclaré aimer sa fille et regretter son geste.