Qui reprendra les magasins Tati placés en redressement judiciaire?  La décision du tribunal de commerce de Bobigny a été renvoyée au 19 juin. Ils sont plusieurs à convoiter l'enseigne. Le dernier à s’être déclaré : le déstockeur auvergnat Babou, dont le siège est à Cournon (63).

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Les magasins Tati passeront-ils sous le giron auvergnat ? L'enseigne d'habillement à bas prix a été placée en redressement judiciaire le 4 mai dernier.  Le déstockeur auvergnat Babou, dont le siège est à Cournon d'Auvergne, souhaite reprendre 5 magasins Tati en région parisienne ainsi que celui de Lyon

Le tribunal de commerce de Bobigny, chargé d'examiner les offres de reprise de Tati et de trois autres enseignes du groupe Eram, a accordé un délai supplémentaire aux repreneurs potentiels afin qu'ils améliorent leurs offres. Une décision renvoyée au 19 juin et à laquelle sont suspendus les 1.700 salariés dont l’emploi est en jeu.

Trois repreneurs se sont manifestés : le groupe Philippe Ginestete des magasins Gifi, un consortium regroupant Foir'Fouille, Centrakor, Stokomani, Maxi Bazar et Dépôt Bingo. Enfin un troisième candidat à la reprise : Babou, le destockeur auvergnat qui ne reprendrait dans la région que le Tati de Lyon

Le patron de Babou explique être en discussion actuellement avec les autres repreneurs potentiels pour faire une offre commune. Le but est de faire une proposition qui permettrait de sauver le plus d'emplois possible. Le Tati de Clermont-Ferrand qui emploie 8 salariés n'est pas concerné par ce projet de reprise. 





Le 19 juin, le tribunal de commerce de Bobigny examinera les offres de reprise de Tati et de trois autres enseignes du groupe Eram. Plus de 1.700 emplois sont en jeu. Dernièrement, la justice a accordé un délai et demandé aux repreneurs de travailler sur la complémentarité de leurs offres. Parmi eux, l'entreprise auvergnate Babou. Intervenants: Thierry Morter , Directeur général de Babou / Nathalie Servière , Porte-parole des salariés de Tati Clermont-Ferrand

 

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