Dans le cadre du plan pauvreté, le gouvernement a annoncé mettre en place la cantine à un euro dans 10 000 communes volontaires d’ici fin avril. À Clermont-Ferrand, la tarification sociale existe depuis 2014 : 40% des enfants paient entre cinquante centimes et un euro leur repas. 

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D'ici fin avril, 10 000 communes volontaires vont proposer les repas à la cantine au prix d'un euro, afin de permettre aux familles en difficultés financières d'y inscrire leurs enfants.

La secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, Christelle Dubos l'a annoncé dans le JDD le 6 avril dernier : cela s'inscrit dans le plan de lutte contre la pauvreté initié par le gouvernement il y a sept mois.

À Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), la tarification sociale dans les cantines existe depuis 2014 et dans cette commune, 40% des enfants inscrit dans les écoles municipales paient entre cinquante centimes et un euro leur repas  à la cantine.

Le maire de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi se félicite de la longueur d'avance de la ville en la matière, dans un tweet qui date de ce lundi 8 avril 2019 : "nous n'avons pas attendu à Clermont avec la tarification solidaire votée en 2016."
 

 

Comment ça marche ?


Depuis 2014, Clermont-Ferrand applique une tarification sociale dans ses écoles municipales. Le prix de la cantine est indexé sur le quotient familial des parents. Les prix pratiqués vont de 0,50 centime à 6,10 euros.

Prix de la cantine selon le quotient familial 
Dans la commune, les parents de 40% des élèves paient de cinquante centimes à un euro le repas de leurs enfants. Et depuis 2016, le nombre de tranches a été augmenté et un fond a été créé au centre communal d’action social (CCAS) afin d’aider les familles ponctuellement en difficultés à financer ces repas.
 

"On fait même mieux"


Et pour Cécile Audet, adjointe à l’éducation, l’enfance et la petite enfance, cette tarification sociale et solidaire est importante "avec ces tarifs on laisse le choix aux familles de mettre ou pas leurs enfants à la cantine (…) et cela favorise la mixité sociale".

L’annonce du gouvernement d’étendre les tarifs bas en France "c’est bien", selon l’adjointe "mais nous, ça fait longtemps que c’est bien et on fait même mieux (…) on est des précurseurs avec d’autres communes de la tarification sociale, mais du coup, nous, nous n’aurons pas d’aides de l’Etat."

La mesure "cantine à un euro" prévoit en effet une aide de l’Etat à hauteur de deux euros par repas pour les communes qui l’appliqueront. "C’est dommage pour nous " regrette Cécile Audet.

En ce qui concerne les petits déjeuners gratuits, pour l’heure, la mairie ne sait pas si elle s’alignera."On a pour le moment aucune information sur la manière dont ça va être mis en place alors même que nous préparons déjà la rentrée prochaine."
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