Le Medef veut promouvoir l’échec comme moteur de réussite. C’était le thème d’une soirée organisée par le syndicat patronal à la Grande Halle d’Auvergne. Ils se sont rendus dans une entreprise auvergnate.
Cruzilles est une entreprise traditionnelle d'Auvergne spécialisée dans les pâtes de fruits, les fruits confits, les marrons glacés ou les confitures. Son chiffre à l'exportation est de 15%. Elle tente de s'ouvrir à de nouveaux marchés mais parfois, c'est difficile.
"On a commencé à essayer à vendre en Chine. On est allé là-bas, on a proposé nos produits, on a eu un certain nombre de contacts. J’ai même pris une jeune étudiante chinoise pour assurer le suivi par la suite, et cela a été un flop complet. Pourquoi ? Parce que l’on s’était mal préoccupé de savoir si nos produits étaient connus ou pas là-bas, on n’avait pas les bons contacts, donc finalement, on a laissé tomber", explique Roland Gibert, directeur de Cruzilles.
De cet échec, Cruzilles a su rebondir en réussissant à s'implanter sur le marché canadien mais en choisissant un modèle économique très différent affirme Roland Gibert : "Avec cette fois un partenaire local qui s’est chargé complètement du marketing. Nous nous sommes contentés de fournir le produit, de le mettre au point et c’était en plus des produits pour sportifs. Et là, c’est en pleine expansion."
Les responsables du MEDEF qui visitaient l'entreprise ont insisté sur le fait qu'un échec est souvent une simple étape dans un parcours.