À peine de retour du Tour d’Espagne, le jeune coureur-cycliste originaire de Clermont-Ferrand nous donne ses impressions après une victoire d’étape bien méritée. Il se prépare déjà pour les championnats du monde du cyclisme sur route en Angleterre, dès le 22 septembre.
« Le TGV de Clermont-Ferrand », comme on le surnomme dans le milieu du cyclisme, a fait forte impression au Tour d’Espagne. Rémi Cavagna, 24 ans, est le premier Français vainqueur d’étape sur ce Tour. Il revient sur cette victoire, même si sa tête est déjà dans les championnats du monde du cyclisme sur route en Angleterre, du 22 au 29 septembre.
Question : Comment tu te sens après le tour d’Espagne qui s’est plutôt bien passé ?
Rémi Cavagna : Je viens de rentrer. Je n’ai pas encore réalisé. Je vais prendre quelques jours chez moi pour me poser. Et après, je vais me focaliser sur les prochains championnats du monde, pour faire au mieux.
Cette victoire d’étape au tour d’Espagne m’installe un peu plus dans le classement mondial. C’est vraiment une belle performance, une belle progression. Je suis content de passer les étapes au fur et à mesure. Pour l’instant, je ne me fixe pas de limites, je suis encore jeune et j’espère que je vais progresser et en gagner d’autres.
J’étais vraiment motivé pour gagner une étape. J’ai fait deux fois troisième et une fois dixième, j’étais dans le coup, mais je n’avais pas encore eu l’occasion. Et là, c’était vraiment la dernière étape où je pouvais faire quelque chose. J’ai tout mis pour accrocher le bon wagon, finir devant et pouvoir m’imposer.
Question : Le fait d’avoir en Auvergne, Romain Bardet, et Julian Alaphilippe, ton coéquipier, ça donne des ambitions ?
Rémi Cavagna : Ce sont des champions, j’aimerais m’élever comme eux à leur titre. C’est petit à petit, j’espère que j’y arriverai un jour, mais la route est longue. Pour le moment, je donne le meilleur de moi-même comme un forcené.
Question : Et comment vois-tu les championnats du monde en Angleterre ?
Rémi Cavagna : Je n’ai pas vraiment d’ambitions personnelles, là, j’y vais pour aider Julian Alaphilippe, c’est un copain et c’est mon coéquipier. S’il y a bien une chance, c’est avec lui, donc je serai là pour l’épauler au maximum. J’espère être là pour lui et je vais tout faire pour l'aider. Après, comme il l’a dit, c’est une course qui est aléatoire. C’est le numéro un mondial mais comme c’est un championnat on ne sait jamais. C’est que du bonus pour lui, donc pas de stress.