Clermont-Ferrand : une centaine de pompiers mobilisés pour un exercice incendie à la cathédrale

Lundi 30 septembre, un exercice de sécurité a eu lieu dans la cathédrale de Clermont-Ferrand. Il a permis de mettre en lumière certains dysfonctionnements.

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Lundi 30 septembre, 19h18, une alerte est donnée aux pompiers, un feu s’est déclaré sur la toiture de la cathédrale de Clermont-Ferrand : voici le scénario retenu pour cet exercice grandeur nature en plein coeur de la capitale auvergnate. Pour Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, préfète du Puy-de-Dôme, “c’est l’occasion de tester bon nombre de procédures de sécurité, de réactions. Il va falloir mesurer la capacité des sapeurs-pompiers à éteindre un incendie et tenter de sauvegarder des oeuvres en liaison avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles. Il faut savoir que la commission de sécurité a levé vendredi dernier son avis défavorable. C’est le résultat de travaux non négligeables depuis 2 ans, avec une intervention de l’Etat de 1,3 million d’euros”.
Ces actions portent notamment sur la remise en état du système de sécurité incendie et de l’éclairage de sécurité.

Plus d'une centaine de personnes mobilisées

Dans le cadre de cet exercice plus d’une centaine de sapeurs-pompiers, de policiers, de personnels de la Préfecture, de la mairie de Clermont-Ferrand et de la Métropole sont impliqués.
Une fois l’alerte donnée, l’exercice se met en place. Pas moins de 110 pompiers et 37 engins sont mobilisés. Le lieutenant colonel Rodier, en charge de l’exercice au SDIS explique : “Les principales difficultés sont liées au toit en plomb, ce qui signifie qu’il faudra beaucoup d’eau. Il y a aussi des petites rues qui nous causent des problèmes d’accessibilité”. En effet, les pompiers doivent faire face à des véhicules qui ralentissent leur accès à la zone. La police municipale est appelée en renforts.
Mais assez rapidement, deux échelles arrivent sur place.
Les pompiers entrent alors dans la première phase, celle d’extinction, au contact du sinistre. Les lances à eau sont déployées.
A l’intérieur de la cathédrale, les pompiers pénètrent dans la cathédrale et rencontrent des difficultés car les escaliers sont étroits et très pentus.
Place de la poterne, un poste de commandement est établi. C’est là que l’on définit les mesures à mettre en oeuvre.
Le lieutenant colonel Rodier précise : “La mise en oeuvre a été un peu longue car nous avons eu des difficultés à progresser dans les rues. Mais les pompiers progressent. Ils ont tous un plan répertorié. Un plan de sauvegarde des oeuvres a été fait en collaboration avec la DRAC. Il a été mis en place dès 2016”.
La police aide les pompiers à évacuer les oeuvres d’art. Une action de sauvegarde et de protection par bâchage, pour éviter les eaux de ruissellement est menée. 

L'heure du bilan

Une fois ces actions menées, la préfète, Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, peut dresser un bilan de l’opération : “On le voit bien, on a encore du travail. Ce que l’on pressentait est confirmé : la difficulté d’accès en plein centre-ville à une heure de fréquentation importante, la nécessité d’échanger pour l’ensemble des intervenants, pour bien communiquer ensemble. On est content d’avoir fait cet exercice, c’était la première fois concernant la cathédrale, avec des moyens importants qui ont été mobilisés. Nous devons en tirer des enseignements, ce que nous allons faire dans les prochains jours avec l’ensembles des intervenants. Le délai pour que les premiers camions puissent accéder au site, au moins sur un des côtés fait partie d’une réflexion et d’une anticipation à avoir. Il y a aussi le lien entre l’ensemble des intervenants sur le terrain qui n’a pas toujours été simple et facile”.
 
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