Clermont-Ferrand : décès d’un jeune ivoirien, la prise en charge des mineurs isolés en question

Il s'appelait Fousseny Sawadogo, et était arrivé début octobre à Clermont-Ferrand, seul. Ce jeune migrant ivoirien de 16 ans est décédé début janvier au CHU de Clermont-Ferrand. Depuis, la question de la prise en charge des mineurs isolés est posée.

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Il avait 16 ans. Il venait de Côte d’Ivoire. Fousseny Sawadogo est décédé au début du mois de janvier au CHU de Clermont-Ferrand. Il avait passé trois semaines au sein d’un squat dans la capitale auvergnate. Un squat pour mineurs non accompagnés tenu par RESF, dans lequel il est arrivé au début du mois d’octobre. C’était un jeune homme discret, il parlait peu de lui et de son mal-être selon les associations. «  Il a fait un malaise dans le tramway suite à des désorientations multiples dans le tramway où il n’arrivait plus à retrouver le chemin du squat, il ne savait plus où descendre dans le tram. Il a tout de suite été emmené aux urgences, il allait vraiment très mal », raconte Robin Correia, militant RESF.

350 mineurs non accompagnés gérés par l’Aide sociale dans le Puy-de-Dôme


Il a donc été admis en réanimation au CHU Gabriel Montpied. Cinq jours après, il tombe dans le coma, il ne sortira pas de son état jusqu’à son décès le 9 janvier. Pour Réseau éducation sans frontière, le jeune homme aurait dû être pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance. «  Je me dis que c’est dommage lors de l’évaluation de Fousseny par l’Aide sociale à l’enfance qu’il n’ait pas été fait un bilan de santé. Ça aurait pu permettre de la prévention et un traitement en amont », évoque Sylvie Chanselme, militante RESF. 
Pour le Conseil départemental, le récit de Fousseny était très clair à son arrivée « Il a été demandé au jeune s’il était atteint de maladies, s’il avait des problématiques de santé particulières, des pathologies qu’il aurait développées. Il a  été très ferme là-dessus en disant qu’il n’avait rien de ces pathologies, il était en bonne santé », insiste Alexandre Pourchon, vice-président du Conseil départemental du Puy-de-Dôme. 

Dans le département, 350 mineurs non accompagnés sont gérés par l’Aide sociale, contre 175 il y a un an et demi.
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