Dernières et ultimes répétitions pour la comédie musicale Sparte, le destin d’un roi. La grande première, ce sera le 6 janvier à la maison de la Culture de Clermont-Ferrand. La troupe de Sparte, à 100% auvergnate, est plus motivée que jamais
La première pour la vingtaine de membres de la troupe de Sparte, ce sera le 6 janvier à la maison de la Culture de Clermont-Ferrand. En attendant, ces Auvergnats peaufinent les derniers réglages dans un entrepôt au décor plutôt spartiate de Riom.
Vocalises dans un coin. Briefing des danseurs dans un autre. L’équipe est à bloc. Il faut éviter les couacs. La chorégraphe vérifie avec tatillon les derniers réglages. « Les danseurs changent de rôles. Ils passent tantôt du côté perse, tantôt du côté spartiate. Les chorégraphies, ils les connaissent, ils restent juste quelques petits réglages de placement », explique Christine Darnet. La plus grande appréhension c’est aussi le changement de costume.
Le costume est un atout maître pour rentrer dans l'histoire, assez complexe, de Léonidas, de la reine Gorgo ou de Xerxès Ier. « La difficulté pour la mise en scène était de ne pas trop se plonger dans la dimension historique. Ça aurait pu plomber le spectacle. Nous sommes plutôt partis vers un jeu assez moderne avec des passages de gaieté et d’amour. Nous avons mis en avant les valeurs spartiates et nous avons aussi apporté un caractère un peu mystique pour attraper le spectateur dans son siège », confie Audrey Gannat, metteur en scène et scénographe.
Des cours de maniement d'armes
En résumé, Sparte le destin d’un roi, c'est l'histoire de Léonidas, roi spartiate et valeureux guerrier, qui a tenté de résister avec 300 de ses hommes à l'invasion de la Grèce par l'empereur perse, Xerxès Ier. Cette comédie musicale mêle scènes de vie, mais aussi scènes de combat avec accessoires d'époque. Quelques cours de maniement ont même été nécessaires aux côtés de Thomas Lobo, instructeur en arts martiaux historiques européens au stade clermontois.Au-delà, de la dimension historique, il y a un côté humain et symbolique. Et la trame noire de cette histoire est éclairée par des touches d’amour, d’amitié et d’espoir. Des choses qui ont motivé le compositeur de la musique de Sparte, Frédéric Havet. « C’est une histoire d’amour et une tragédie et chaque musique représente une scène de la vie dans l’histoire ».
Une comédie musicale à découvrir le 6 janvier à la maison de la Culture de Clermont-Ferrand. Car c'est d'Auvergne, là où elle est née, que Sparte prendra son envol. Le temps de finir décors, costumes et accessoires, et de rendre toute leur grandeur aux puissantes armées de Xerxès et Léonidas.