Clermont-Ferrand : le local de campagne de Marianne Maximi, candidate LFI aux municipales, vandalisé

Dans la nuit du mercredi 17 au jeudi 18 juin, le local de campagne de Marianne Maximi, candidate La France Insoumise aux municipales de Clermont-Ferrand, a été vandalisé. La vitrine de la permanence a été brisée. Une plainte a été déposée.
 

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A un peu plus d’une semaine du second tour des municipales de Clermont-Ferrand, le local de campagne de Marianne Maximi, candidate La France Insoumise, a été vandalisé. La vitre de la porte d’entrée a été cassée dans la nuit du mercredi 17 au jeudi 18 juin. Le local est situé rue Montlosier. Marianne Maximi raconte : « On a découvert cela ce matin. On est partis hier à 22 heures et tout allait bien. A 8 heures, on a vu que le local n’était pas en bon état. On n’est pas surpris qu’il puisse y avoir des dégradations dans le contexte dans lequel on se trouve, à une semaine du second tour. Je n’ai pas d’autre réaction, je ne sais pas qui ça peut être, on n'accuse personne car on n’a aucun élément pour dire d’où ça vient ».

Une plainte déposée

La candidate de La France Insoumise a déposé en début d’après-midi une plainte contre X pour dégradation d’un local politique. Les policiers se sont déplacés sur place pour constater les dégâts et mener une enquête de voisinage. Marianne Maximi ne souhaite pas trop accorder d’importance à ce geste. Elle souligne : « Pour moi s’en prendre à un local de campagne est un symbole politique, sinon je ne vois pas pourquoi on nous aurait dégradé la permanence. Je ne suis pas pour y accorder trop d’importance. J’ai une campagne à dérouler. On va continuer ce que l’on faisait jusqu’à maintenant. On ne va pas se laisser impressionner ou intimider par qui que ce soit. On va continuer à porter nos idées ». Sur Twitter, elle a notamment déclaré : « La droite, l'extrême droite tiennent enfin leur petite histoire de violence politique et de désordre derrière laquelle ils cacheront la défense obstinée des intérêts et l'ordre des plus riches quitte à précariser l'ensemble de la population ».

 Contactée, elle s’explique : « C’était pour faire référence au moment où Eric Faidy avait instrumentalisé ce qui s’était passé à son local. Cela avait permis à Daniel Cohn-Bendit de me mettre en cause. C’est pour dire que l’on n’accuse pas et j’espère que personne n’instrumentalisera cela ».

Le soutien des autres candidats à la mairie

Sur Twitter, les autres candidats à la mairie de Clermont-Ferrand ont tenu à apporter leur soutien à Marianne Maximi. Ainsi, Jean-Pierre Brenas, candidat LR, affirme : « Notre démocratie est menacée tous les jours, à chaque instant. À quelques jours du second tour des municipales, rappelons-nous que la liberté d’expression est un acquis précieux. Je condamne sans réserve ces agissements commis au local de la candidate Marianne Maximi ».

Son colistier Eric Faidy a affirmé sur Twitter : "Empêcher la vie démocratique de se dérouler normalement est inacceptable. Je condamne fermement l’attaque dont a été victime cette nuit la permanence de Marianne Maximi. Je lui ai fait part de tout mon soutien".

Olivier Bianchi, candidat PS, explique : « J'exprime ma solidarité à Marianne Maximi et aux colistiers de Clermont en commun. De tels actes ne sont pas dignes de notre ville et agressent tous les démocrates. La violence n'a nulle part sa place à Clermont-Ferrand. ».

 

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