Mercredi 29 janvier, plus de 300 personnes se sont rassemblées devant le commissariat de police de Clermont-Ferrand. Des militants syndicaux y sont convoqués après la mobilisation contre la réforme du bac le 18 janvier au lycée Blaise Pascal.
Mercredi 29 janvier, devant le commissariat de police de Clermont-Ferrand, dès 9 heures, plus de 300 personnes se sont rassemblées, à l’appel de l’intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF et CFE-CGC. Cette manifestation intervient après la mobilisation contre la réforme du baccalauréat au lycée Blaise Pascal le 18 janvier : les épreuves de contrôle continu avaient finalement été annulées. Mercredi 29 janvier, deux syndicalistes de la CGT et de Sud Education sont entrés dans le commissariat de police, accompagnés de leur avocat maître Jean-Louis Borie. Ils sont convoqués pour avoir participé à la manifestation au lycée Blaise Pascal. Ils sont ressortis après environ 1h30 d'audition. Les syndicalistes ont rappelé aux policiers qu'ils avaient agi à Blaise Pascal dans le cadre d'une action syndicale. Ils n'ont pas répondu aux autres questions des policiers.
Devant le commissariat de Clermont-Ferrand en attendant la sortie des syndicalistes convoqués pic.twitter.com/zIziPEnG48
— Cyrille Genet (@CyrilleGenet) January 29, 2020
Dans l’après-midi, un lycéen et deux militants de l’UNEF ont à leur tour été auditionnés par la police. Un concert de la Compagnie Jolie Môme a été organisé devant le commissariat.
Concert de la Compagnie Jolie Môme devant le commissariat de Clermont-Ferrand en attendant la sortie des deux étudiants entendus suite à l’annulation des épreuves du bac le 18 janvier pic.twitter.com/9sTGyBtTy8
— Cyrille Genet (@CyrilleGenet) January 29, 2020
Le secrétaire départemental de la FSU, Claude Delétang, dénonce des « attaques syndicales » et indique que « le gouvernement veut casser le mouvement en tapant sur les syndicats ». Pour Frédéric Bochard, de FO, « La plainte est de Castaner, les ordres sont venus d’en haut ».