La France insoumise tiendra, à Clermont-Ferrand, sa convention nationale les 25 et 26 novembre. Rencontre avec l’une des 1.500 personnes chargées d'entériner les "campagnes prioritaires" et la nouvelle "organisation" du mouvement.
Maxime Boyer, militant de la France insoumise, participera à la Convention Nationale de la France insoumise les 25 et 26 novembre, à Clermont-Ferrand. Comme lui, 1.500 personnes de toute la France ont été choisies au hasard, soit 75% des participants. « J’ai reçu un mail de l’équipe nationale, il y a 10 jours, pour me dire que j’avais été tiré au sort pour participer à cette convention », explique-t-il. Un tirage au sort effectué par ordinateur. Un système de loterie qui séduit ce militant.
« Je trouve que c’est une très bonne initiative qu’on avait déjà expérimentée il y a un an pour la Convention de Lille. Ça permet d’avoir des gens qui viennent des quatre coins de la France, qui ont l’habitude de militer à leur manière et qui peuvent se retrouver autour d’une table pour discuter des projets » indique ce militant.
Etudiant en Espagnol, Maxime s'est engagé politiquement il y a 1 an. Il a été séduit par les idées de Jean-Luc Mélenchon, « loin des partis traditionnels ».
Toutes les semaines, il se réunit avec ses amis, comme lui, militants très actifs. Des amis qui n'ont pas été tirés au sort et qui n'assisteront donc pas à la Convention. Mais tous ont contribué et attendent beaucoup de ce rassemblement. Une boite à idées lancée sur internet a permis de recueillir 4 000 contributions, avec comme objectif : définir la feuille de route de la France insoumise.
« J’attends des positionnements par rapport au gouvernement, par rapport à l’Europe, par rapport à l’OTAN » indique Naïs Sabatier, jeune militante. « J’attends aussi des campagnes d’actions. Je suis une militante de terrain. J’ai envie de me retrouver sur le terrain pour convaincre les gens ».
Jean-Luc Mélenchon en chair et en os
"On veut être un mouvement de proposition et c’est pour cette raison qu’on tient à avoir un programme vraiment détaillé et explicite pour montrer ce qu’on peut faire (…) on peut proposer des choses nouvelles » poursuit Arthur Defond, militant.
Et pour cela … 2 jours de réunions et de tables rondes sont prévus à cette Convention. « Je vais avoir la chance de participer à une Convention avec tout le monde, avec Jean-Luc Mélenchon, avec nos députés qui seront aussi présents » se réjouit Maxime Boyer. « C’est le moyen, vraiment, d’œuvrer, d’être actif avec eux. Ça fera une bonne expérience pour plus tard, pour aborder ce qui va arriver. ».
Maxime verra Jean-Luc Mélenchon en chair et en os. La dernière fois, au Zénith d'Auvergne, c'est son hologrammen que les militants avaient écouté lors de la campagne présidentielle.