Après les punaises ou les rats, les villes doivent gérer un autre fléau : la prolifération des pigeons. Pour réguler le taux des naissances, un nouveau style de pigeonnier se développe à Clermont-Ferrand. Il s’agit de pigeonniers contraceptifs qui permettent de stériliser les œufs.
Odeurs nauséabondes, fientes qui se répandent…Malgré les filets installés sur la façade du stadium jean Pellez de Clermont-Ferrand, les couples de pigeons ont continué à pondre. En ville, les campagnes d'effarouchement sont proscrites. Alors pour réguler les naissances, une méthode dite douce est adoptée, grâce au pigeonnier contraceptif.
« Il s’agit d’un principe de stérilisation par secouage » explique Richard Desmond, Société Mat Services La Roche Blanche (63). « On prend les œufs avec des gants et donc on secoue violemment. Comme ça l’embryon ne peut pas se développer. On repose l’œuf dans le nid ce qui permettra à la femelle de continuer à couver et éviter une ponte de remplacement ».
L'œuf est stérilisé, mais la femelle continue à le couver sans se douter… qu'il n'y aura pas d'oisillon. Une nécessité sanitaire. « Le pigeon et les fientes de pigeons peuvent véhiculer des maladies, des germes. Les germes évoluant, nous ne sommes pas à l’abri de conséquences un jour ou l’autre » indique Richard Desmond.
Avec 7 à 8 couvées annuelles par femelle, le contrôle des naissances s'est imposé. Les abris contraceptifs sont installés dans des lieux stratégiques où les pigeons sont légion.
Près de la Cathédrale de Clermont-Ferrand, les experts songent à introduire un prédateur naturel : un couple de faucons pèlerins.
Après les punaises ou les rats, les villes doivent gérer un autre fléau : la prolifération des pigeons. Pour réguler le taux des naissances, un nouveau style de pigeonnier se développe à Clermont-Ferrand. Il s’agit de pigeonniers contraceptifs qui permettent de stériliser les œufs. Intervenants : Marie-Noëlle Péchon, Responsable Stadium Jean Pellez / Richard Desmond, Société Mat Services La Roche Blanche (63)