Clermont-Ferrand : qui sont les migrants installés place du 1er Mai ?

A Clermont-Ferrand, 121 personnes ont été dénombrées sur le campement de la Place du 1er mai, mardi 19 septembre. Elles se trouvent « dans des situations très diverses », selon la préfecture du Puy-de-Dôme, qui a procédé à un recensement avec l'office français de l'immigration et de l'intégration.

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Vous les avez peut-être croisés, si vous êtes passés près de la Place du 1er Mai à Clermont-Ferrand. Depuis le début du mois de septembre, des migrants ont trouvé refuge en centre-ville, s'installant dans un campement avec des tentes. Afin "d’examiner leur situation administrative", les services de la préfecture, de la direction départementale de la cohésion sociale et de l’office français de l’immigration et de l’intégration ont procédé mardi 19 septembre à « un nouveau recensement des personnes présentes ». Elles étaient 121 ce jour-là, familles ou personnes seules, et se trouvaient « dans des situations très diverses », que détaille la préfecture dans un communiqué :

La moitié (61 personnes) "sont en demande d’asile ; 20 d’entre elles ont d’ores et déjà pu être orientées vers des dispositifs d’hébergement, dans le Puy-de-Dôme ou ailleurs ; 24 devront voir leur demande d’asile examinée dans un autre pays de l’Union Européenne (procédure Dublin)", relate le communiqué.

En outre, « 16 personnes ont l’intention de déposer une demande d’asile. Elles ont toutes obtenu un rendez-vous en préfecture avant le 28 septembre », précisent les services de l’état.

Enfin, « 4 personnes sont déjà titulaires du statut de réfugié, 1 personne est titulaire d’un titre de séjour, 5 sont de nationalité française et 34 sont en situation irrégulière ».
 

Vers des solutions d'hébergement ?


Dans ce dernier cas, « les personnes en situation irrégulière n’ont pas vocation à rester sur le territoire français et font l’objet de mesure d’éloignement », affirme la préfecture. Pour les autres, les services de l’état « continuent d’identifier des solutions », dans un contexte de « saturation des dispositifs d’hébergement ».
En 2018, 309 nouvelles places ont été créées dans le département du Puy-de-Dôme, « au titre du droit commun ou de la demande d’asile ». Et « 2000 personnes bénéficient aujourd’hui d’un hébergement, soit deux fois plus qu’il y a 3 ans », souligne la préfecture.

Un communiqué qui intervient alors que les associations solidaires des migrants restent mobilisées pour demander "le relogement de tous les exilé.e.s". Un rassemblement, à l'appel notamment de la Cimade, de Clermont Fait Monde et du Réseau Education Sans Frontières, est prévu ce mercredi 26 septembre devant la préfecture à 18 heures.

 
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