Samedi 21 novembre, à Clermont-Ferrand, en fin de matinée, un rassemblement a eu lieu contre la proposition de loi de sécurité globale de la mojorité. Ils étaient environ 250 devant la préfecture du Puy-de-Dôme.
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« Sauve une vie. Filme un flic ! » ou encore « Nous baisserons nos téléphones quand vous baisserez vos armes ! » tels étaient quelques slogans que l’on pouvait voir affichés ce samedi 21 novembre à Clermont-Ferrand. Un rassemblement d’environ 250 personnes a eu lieu devant les marches de la préfecture du Puy-de-Dôme. Objectif : dénoncer la proposition de loi de sécurité globale portée par le gouvernement. La manifestation avait lieu à l’appel de plusieurs associations et syndicats : la Ligue des Droits de l’Homme 63, la Libre Pensée 63, le Club de la presse Auvergne, RESF 63, l’association France Palestine, Chôm’Actif, le collectif Justice Vérité pour Wissam, les Gilets jaunes, l’UNEF Auvergne, FO et Solidaires.
Le controversé article 24
Le texte de loi de sécurité globale est actuellement débattu à l’Assemblée nationale. Vendredi 20 novembre, au terme de plusieurs jours de débats, l'article le plus controversé de la future loi a été adopté dans la douleur. L'article 24 a été voté en première lecture et interdit de diffuser de façon malveillante l'image d'un agent des forces de l'ordre. Les participants à la manifestation clermontoise dénoncent une loi liberticide. Parmi eux, Mohanad Al Abbas, délégué régional Auvergne de la Ligue des Droits de l'Homme, indique : «
Il y a 2 ans nous nous sommes battus contre les précédentes lois qui nous empêchaient de manifester librement. Aujourd’hui cette nouvelle loi qui est présentée, et d’après ce que nous avons pu comprendre, l’article 24 a été voté avec 146 députés alors qu’ils sont 577. Nous continuerons à nous battre pour préserver nos libertés, nos droits de nous informer et de manifester ».
Des médias mobilisés
De nombreux dirigeants de médias ont exprimé leur préoccupation concernant l’article 24. Dans
une tribune publiée vendredi 20 novembre, les directions des rédactions d’une trentaine de médias se sont engagées aussi à ne pas accréditer leurs journalistes pour couvrir des manifestations, au nom de la liberté de la presse. Pas moins de 35 rassemblements sont prévus ce samedi en France contre la proposition de loi.