En France, 150.000 vélos électriques ont été vendus depuis le lancement de la prime à l'achat de 200 euros. A Clermont-Ferrand, l'Observatoire national de l'activité physique et sédentaire s'est penché sur la question. Une étude sur les bienfaits sur la santé du vélo à assistance électrique.
Philippe est un homme heureux. Depuis qu'il s'est payé un vélo électrique, cet homme de 62 ans fait 24 kilomètres par jour dont une jolie côte juste avant d'arriver chez lui. Un passage à 26% qu'il avale gentiment...
« Je fais ça 2 fois par jour, facilement. Avant je ne pouvais pas le faire à vélo, maintenant je rentre chez moi en vélo » se félicite Philippe qui va désormais au travail à vélo en mode « propre écolo » comme il aime à le dire.
Comme une trentaine de Clermontois, ce néo-cycliste participe à une étude lancée par l'observatoire national de l'activité physique et sédentaire. Philippe est passé une première fois au CHU de Clermont-Ferrand à l'achat de son vélo électrique. Il y repasse quatre mois après pour un test d'effort...
« On cherche à savoir si le vélo à assistance électrique qui requiert un effort, une sollicitation physiologique se situe entre la marche et le vélo traditionnel » explique Bruno Chabanas, co-instigateur de l'étude. Et de s’interroger : « Est-ce qu’on va arriver à avoir des bénéfices pour la santé ? ».
Pour le moment pas moyen de connaître les premiers résultats de l'étude.
Elle sera rendue publique début 2018. Premier constat : Philippe dit avoir perdu 6 kilos depuis qu'il a abandonné la voiture !