La cour d’appel de Riom vient de confirmer la mise en accusation de Français Barrière selon une information révélée par nos confrères de La Montagne. Ce conseiller municipal d'opposition de Clermont-Ferrand est mis en examen pour viol. Les faits remontent à 2015.
Selon une information révélée par nos confrères du journal La Montagne, le renvoi du conseiller municipal d'opposition de Clermont-Ferrand, François Barrière, devant la cour d’assises du Puy-de-Dôme a été confirmé le mardi 5 février.
Les faits qui lui sont reprochés remontent à 2015. François Barrière, alors élu sous l’étiquette "Les Républicains" au conseil municipal de Clermont-Ferrand, est mis en examen pour viol. Cela fait suite à une plainte déposée par une quadragénaire avec qui il entretenait une liaison. L'élu a toujours nié les faits.
La décision de renvoi de François Barrière devant les assises a été prise en août dernier. Mais son avocat, maître Canis, a contesté cette décision et a saisi la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Riom. Cette dernière vient de confirmer le renvoi de son client devant les assises du Puy-de-Dôme. Ce qui suscite le mécontentenment de son avocat.
« Monsieur Barrière ne reconnaît pas les faits, il n’y pas de preuves suffisantes mais seulement deux paroles qui s’opposent. De plus, la parole de la partie civile n’est pas constante », s’insurge maître Canis.
François Barrière, toujours présumé innocent, a conservé son mandat de conseiller municipal à la mairie de Clermont-Ferrand mais il a été exclu du groupe d’opposition de droite et du centre.
L’avocat de François Barrière vient de se pourvoir en cassation afin que cet arrêt soit cassé et annulé et ainsi éviter un procès à son client.
La cour de cassation devrait se prononcer d’ici quelques mois. Si l’arrêt est maintenu, le conseiller municipal comparaîtra alors devant la cour d’assises.