Qui dit concours dit préparatifs pour être le plus présentable possible. Quitte à ce que l'éleveur se transforme pendant quelques instants en esthéticienne. C'est le cas de Céline Monnier, éleveuse de chevaux dans le Cantal, qui nous détaille la mise en beauté de ses juments. 

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Malgré les températures très fraîches,

Céline Monier s’applique. Depuis près d’une heure, dans son box extérieur, elle prépare patiemment sa jument de 4 ans et sa pouliche de 6 mois au concours qui devrait débuter quelques minutes plus tard. Le geste est sûr et appliqué, et malgré les doigts raidis par le froid, le résultat est impeccable. La double tresse de Gallia est parfaitement réussie. Car à quelques minutes du passage devant les juges, l’éleveuse de Marcenat, dans le Cantal, se transforme en esthéticienne. Et l’enclos, en salon de beauté.

Pour être au top, rien ne doit être négligé. Et comme toute star qui se respecte, Cristina des Granges, la belle Ardennaise de 4 ans, n’oublie jamais sa trousse de beauté. A l’intérieur, sa brosse rose, inoubliable, mais aussi les brins de laine blanche et rouge qui seront bientôt tressés avec sa crinière, ainsi que de la laque et … son vernis à sabot.

Après, tout le travail revient à Céline. Et les préparatifs demandent temps… et patience. La veille, les laver aura nécessité deux heures, pas moins. Et le jour-même, rien que pour tresser les deux chevaux, il lui faudra plus de 2 heures. Sans compter que pour Gallia, la jeune pouliche âgée d’à peine 6 mois, la double tresse est une première. Et la coiffure est assez technique : "On prend trois brins de laine, et à chaque fois, on prend le crin qui est le plus court pour bien couvrir la crinière, que la tresse soit bien à la hauteur… L’idée, c’est que l’encolure paraisse plus large…" Heureusement pour Céline, Gallia a décidé d’être sage, et l’opération en est donc plus simple. Un petit coup de laque, et hop, c’est terminé. Ne reste plus qu’à recommencer toute l’opération, avec sa mère cette fois.

Car mère et fille doivent être prêtes toutes les deux pour le concours. Après les crins, viendra le temps des sabots et de la pose d’un vernis hydratant renforçant leur couleur noire. Classes des pieds jusqu’à la tête, ou plutôt des sabots jusqu’à la crinière.

Après, tout est question d’allure. Ce qui va être examiné par les juges : les aplombs, la cambrure, la taille et l’épaisseur de la jument. Alors, pour maximiser ses chances, Céline nelui a pas appris à défiler, mais quand même : "On lui apprend à marcher, on l’habitue avant pour qu’elle marche en rythme au moment de passer devant les juges. Et surtout, on les tient correctement dès leur plus jeune âge pour éviter qu’elles ne prennent de mauvaises habitudes."

Il faut bien avouer qu'à ce stade, Céline aura fait tout ce qui était en son pouvoir pour Cristina des Granges et Galia. Les deux ardennaises réussiront-elle à emporter la première marche du podium dans leur catégorie ? C'est une autre histoire...

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