Près d'un tiers des écoles primaires (surtout dans les communes rurales) passeront à la semaine de 4 jours à la rentrée prochaine et abandonneront la semaine de 4,5 jours instaurée sous le quinquennat de F. Hollande selon le ministère de l'Éducation.
Le ministère de l'Éducation nationale a mis en place un outil baptisé "Les horaires de l'école de votre enfant" permettant de voir comment est organisé le temps scolaire dans chaque école de France.
En Auvergne-Rhône-Alpes, les grandes villes comme Lyon, Grenoble ou Clermont-Ferrand conservent la semaine de 4 jours et demi.
Mais les situations sont disparates selon les académies de la région. Celle de Clermont-Ferrand affiche les plus faibles taux de passage à la semaine de 4 jours avec 22% des écoles concernées.
En revanche, dans l'académie de Grenoble, 35% de passage aux 4 jours pour 24% pour celle de Lyon.
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— Éducation nationale (@EducationFrance) 18 juillet 2017
La situation dans les autres régions
En France, ces établissements (soit exactement 31,8% des écoles primaires en France) qui préfèrent la semaine de 4 jours scolarisent 28,7% des jeunes élèves, a ajouté le ministère dans un communiqué.
Ce sont "surtout" les communes rurales qui se sont emparées de cette "liberté nouvelle", a précisé la rue de Grenelle. Les villes, "a fortiori les grandes villes", ont plutôt "choisi de conserver l'organisation de la semaine sur quatre jours et demi".
Parmi les très grandes villes, Paris avait précédemment indiqué maintenir les 4,5 jours et Marseille avait annoncé qu'elle passerait aux quatre jours à la rentrée 2018.
Pour les communes qui le mettront en œuvre, il s'agira du troisième changement de rythmes pour les écoliers en neuf ans, après la semaine de quatre jours instituée sous Nicolas Sarkozy en 2008, puis celle de neuf demi-journées en 2013 ou 2014. La plupart des écoles avaient alors opté pour travailler le mercredi matin.
En 2013, la réforme instaurant les 4,5 jours de classe était recommandée par les chronobiologistes et autres spécialistes, dont l'Académie de médecine, qui soulignaient la longueur des journées de classe en France, peu propice aux enseignements, notamment pour les plus fragiles.
L'Académie de médecine notait alors que l'intérêt de l'enfant devait primer sur celui des adultes.