À Clermont-Ferrand, se tenait ce samedi 25 mai la première compétition en France de drone-soccer, un e-sport méconnu. Voici les règles d’un jeu mêlant stratégie, pilotage et esprit d’équipe.

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Connaissez-vous le drone-soccer ? Cet e-sport né en Corée du Sud, commence à trouver son public à Clermont-Ferrand, où était organisé ce samedi 25 mai la première compétition de la discipline en France.

Frédéric Folcher, de l’association Hélico-Racing organisatrice de l’évènement, explique les règles de cette discipline méconnue. Comme son cousin le soccer, l’objectif est de marquer plus de buts que son adversaire, mais pas n’importe comment : un drone entouré d’une sphère, permettant les chocs, doit passer dans un anneau, pour que le point soit marqué : “Chaque match dure trois minutes à 3 contre 3. Il y a un buteur et deux défenseurs. Le but se marque en passant dans l’anneau, en marche avant. Il y a deux arbitres qui vont compter les points. Le but, c’est de pousser l’adversaire, de l’éjecter... C’est de la stratégie. La moindre percussion est au détriment des deux adversaires, il faut trouver le juste équilibre.” 

Un e-sport reconnu

La discipline est plus compliquée qu’elle en a l’air. Piloter demande patience, finesse et stratégie. Le drone-soccer est reconnu comme e-sport par la fédération de modélisme : “Il y a des techniques de jeu, des phases de jeu à apprendre. Il faut être rapide, il y a un règlement...”

La fédération pilote cette compétition. “C’est difficile de le faire reconnaître plus largement, regrette Frédérique Folcher. C'est ce qu’on espère. Il y a des pays où c’est le cas. Il y a des Championnats du monde avec des arènes beaucoup plus grandes, des modèles de drones plus gros. Nous, en France, on est sur du diamètre 200, qui est beaucoup plus abordable en termes de prix.” 

Une première en France

Si la discipline est peu connue en France, ailleurs, elle est une véritable institution : “Les Japonais et Coréens sont sponsorisés. Ils ont un très haut niveau. Les deux champions du monde masculin et féminin sont coréens. Il y a des écoles. Il y a des équipes mixtes et d’autres non, il y a des joueurs en situation de handicap...”

Pour un jour espérer rivaliser avec leurs champions, les Auvergnats se sont entraînés d’arrache-pied pour cette première compétition 100% tricolore, explique Frédéric : “Nos jeunes se sont entraînés tous les vendredis pendant deux heures, pour piloter le drone 4S, pour travailler la dextérité, adapter les réglages au pilotage de chacun... Il y a de la stratégie ! Certains font plus de défense, certains de l’attaque. On impose certaines stratégies, certaines positions pour qu’ils apprennent comment arriver, par le bas par le haut, apprendre à attaquer...Il faut être rapide, être précis, capable de revenir vie à sa position sans toucher le sol pour ne pas que l’adversaire se faufile pour marquer...”

Dans des arènes de six mètres de long, trois de haut et trois de large, les équipes se sont affrontées tout l’après-midi. L’Auvergne compte une vingtaine de joueurs. 

 

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