Féminicides : à Clermont-Ferrand, pourquoi les grilles du Palais de justice ont été recouvertes de messages

Dimanche 26 mai, les grilles du Palais de justice de Clermont-Ferrand ont été recouvertes de messages. Une action symbolique lancée par "Osez le féminisme 63" pour dénoncer l'inaction de la justice face aux 57 féminicides recensés en France depuis le début de l'année 2019.
 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Dimanche 26 mai après-midi, des membres de l'association "Osez le féminisme 63" ont recouvert les grilles du Palais de justice de Clermont-Ferrand de messages et de slogans. On pouvait ainsi lire par exemple "Stop aux violences faites aux femmes" ou "Il est temps pour les femmes d'arrêter d'être poliment en colère". Par cette action symbolique, l'association entend dénoncer l'inaction de la justice face aux 57 féminicides recensés en France depuis le début de l'année 2019.

Le jour de la fête des mères


Leïla Chetih, porte-parole d'Osez le féminisme 63 explique le choix de cette date symbolique : "Ce n'est pas un hasard du tout parce que très souvent on fête la mère mais on oublie qu'il y a beaucoup de mères qui n'existent plus, qui ne sont plus de ce monde car on les a oubliées. La justice et la société les ont oubliées. On est là pour penser à elle et dire qu'elles existent encore pour nous. On pense aussi à celles qui sont vivantes. On parle des femmes, des mères, qui sont mortes sous les coups de leurs compagnons ou de leurs ex, et qui ont laissé des orphelins et des orphelines".
Elle poursuit : "On est en France dans un pays de droits. Il y a des lois mais elles ne sont pas forcément appliquées, à la hauteur des crimes qui sont commis. On commence à être de plus en plus en colère, de cette parodie de justice, qui laisse des agresseurs impunis, se balader dans les rues, à la maison, dans leurs foyers, et ce sont les femmes, les mères, qui sont obligées de quitter le domicile. Il n'y a pas assez de formation, les jugements sont fragiles et longs".

Cette action symbolique a été initiée au plan national par "Je suis encore vivante", "Putain de Guerrières" et "Osez le féminisme".
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information