Foot, rugby, volley, hand : tous les matchs des plus grandes équipes féminines de Clermont-Ferrand pour 50 euros

Encourager les joueuses de l’ASM Romagnat, du Clermont Foot ou encore du HBCAM de manière illimitée avec un seul pass, c’est désormais possible avec le Pass’Sport Féminin. Pour 50 euros par saison, vous pourrez accéder aux matchs des plus grandes équipes féminines de Clermont-Ferrand.

Lancé mardi 24 août par l’association Sport Féminin and Co, le Pass’Sport Féminin est un abonnement qui permet d’accéder, de manière illimitée, aux matchs des plus grandes équipes féminines de Clermont-Ferrand. Les adhérents pourront suivre les matchs de l’ASM Romagnat (Elite 1), du Clermont Foot 63 (R1), de l’ASM Football (National), du HBCAM (D2) et du Volleyball Club de Chamalières (1ère division). Pour les matchs dont les entrées sont payantes, les détenteurs du pass pourront y accéder gratuitement et pour ceux dont l’entrée est gratuite, une place spéciale leur sera réservée. Ils bénéficieront également d’une place pour les évènements organisés par l’association, comme par exemple des rencontres avec les joueuses. Le pass est mis en vente pour 50 euros sur la plateforme Achetez en Auvergne

Faciliter l'accès au sport féminin

Claude Michy, fondateur de l’association Sport Féminin and Co et ancien président du Clermont Foot 63, se félicite de voir ces 5 clubs travailler main dans la main : « L’idée, c’est de montrer la réunion de tous ces clubs dans l’association que j’ai créée et qui est co-présidée par les présidentes du rugby et du volley. L’objectif, c’est de valoriser le sport féminin et de trouver des moyens qui sont ensuite répartis. Il ne faut pas se voiler la face, tous les clubs ont besoin d’argent. Avec ces actions, on a trouvé des partenaires pour monter des opérations dont le Pass Féminin ».

Deux clubs membres ont des entrées payantes pour leurs matchs : le HBCAM et le Volleyball Club de Chamalières. L’avantage est donc financier mais pas seulement : « Quelqu’un qui aura un pass, quand il ira voir le rugby à Romagnat, il aura un espace dédié pour être accueilli d’une façon plus privilégiée. Le but est de faciliter l’accès au sport féminin, d’inciter les gens à aller voir des matchs en les informant du jour et de l’heure et de ne pas créer une barrière en achetant le billet. On organisera des rencontres avec les joueuses pour faire vivre la chose », ajoute Claude Michy.

Médiatiser les équipes féminines

L’association a également pour projet de mettre en place un centre de formation partagé à l’horizon 2023. Toutes ces opérations ont pour but de permettre au sport féminin clermontois de trouver son public : « On est une métropole très sportive. Il y a aussi un peu de concurrence, car il y des jours où beaucoup de choses se jouent en même temps mais l’avantage, c’est de faire parler du sport féminin dans les médias, car en général, ça vient bien après beaucoup de choses. Ça permettra que les gens aient une meilleure information », indique Claude Michy. Pour lui, il y a un déficit en termes d’informations sur le sport féminin, pas assez valorisé : « On a un club qui est quand même champion de France de rugby féminin. En volleyball, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, il n’y a qu’un club d’Elite féminin, c’est Chamalières. On voit bien qu’il faut arriver à bouger les lignes. Pour les équipes nationales, il y a des audiences phénoménales mais, dans les territoires, quand les clubs jouent, l’impact est beaucoup moins important », dénonce Claude Michy.

Trouver des investisseurs

Le pass, lancé depuis à peine 24 heures, a déjà été acheté à plusieurs reprises sur sa plateforme de mise en vente, au « grand étonnement » de Claude Michy qui ne s’attendait pas à trouver des acheteurs aussi rapidement. « Nous sommes un territoire où il y a tout un tas d’éléments très positifs qui favorisent le sport féminin. Clermont est une terre intéressante de développement du sport. Il faut trouver son public et trouver des moyens financiers complémentaires. On est une terre où il y a tout un tas d’activité au niveau du sport. Après, les investisseurs qui y vont, c’est pour être vus. Le problème, c’est que pour l’instant, investir dans le sport féminin, c’est plus par conviction que pour la visibilité, parce que la visibilité il y en a peu. Il faut arriver à convaincre et à faire partager cette vision », explique Claude Michy. L’objectif affiché est également de faire connaître les joueuses, une « starisation » qui leur permettrait de devenir des actrices du territoire sur de nouveaux terrains.

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