Guerre Israël-Hamas. À Clermont-Ferrand, des centaines de manifestants rassemblés pour un cessez-le-feu à Gaza

Ce samedi 18 novembre, à Clermont-Ferrand, une manifestation a eu lieu pour réclamer un cessez-le-feu à Gaza. La quatrième dans la métropole clermontoise depuis la reprise des combats entre le Hamas et Israël.

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Une manifestation a eu lieu ce samedi 18 novembre, à Clermont-Ferrand, sur la place de Jaude, en soutien au peuple palestinien. Une manifestation lancée par le Collectif 63 pour une Paix juste et durable, agrégation des branches locales de 26 associations, syndicats et partis politiques - dont Génération.s, EELV, la Ligue des Droits de l'Homme ou encore Solidaires.

Waffa, une jeune Palestinienne vivant en France ne voulait pas manquer cette manifestation. Elle confie : “C’est le minimum que je puisse faire. Je ne peux pas arrêter les massacres envers le peuple palestinien mais je peux, au minimum, manifester pacifiquement pour demander un cessez-le-feu ”.

Dans un communiqué, le collectif d’associations appelle à “un cessez-le-feu immédiat, un arrêt des bombardements et des déplacements forcés de la population, à une levée immédiate du blocus”, ainsi qu’à “une protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie”. 

"Tout ce que je souhaite, c'est la paix"

La manifestante, vêtue d’un keffieh (écharpe servant de symbole de la cause palestinienne, NDLR) sur les épaules, ajoute : “Je suis très étonnée du nombre de personnes présentes aujourd’hui. J’étais persuadée, face à la non-réaction, qu’il n’y avait plus d'humanité. Mais quand je vois ce monde, je me dis qu’il y a encore des gens qui écoutent et partagent la douleur du peuple palestinien”.

Cette jeune Palestinienne poursuit émue : “En quittant la Palestine, je pensais que ce serait la fin de mes souffrances. Mais physiquement je suis ici, mentalement je suis là-bas”. Elle confie son angoisse concernant ses proches restés à Gaza et en Cisjordanie : “C’est difficile pour eux. La situation est claire pour tout le monde même si certains ne veulent pas la regarder en face. Après les 12 000 personnes tuées, je ne sais pas si je peux garder encore espoir. Tout ce que je souhaite, c’est la paix".  

Près de 600 personnes étaient présentes pour cette manifestation. 

Témoignages recueillis par Romain Leloutre / France 3 Auvergne. 

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