Une fois par an, le golf d'Orcines organise une compétition où joueurs handicapés et valides jouent ensemble. Le handigolf, une discipline pour continuer le sport même après un accident.
C’est désormais un rendez-vous traditionnel sur les greens du golf d’Orcines dans le Puy-de-Dôme, une fois par an, golfeurs handicapés et valides partagent les même parties.
Malgré un corps tout abîmé par un accident de voiture et un an de coma Alain Rozier n'a pas peur de s’élancer sur les parcours et 3 ans plus tard de faire jusqu'à 6 compétitions de handigolf un peu partout en France : "On peut jouer, on peut s’amuser. Il faut se dire que la vie est belle. C’était un grand malheur qu’on a mis en petit malheur".
Si la vie a été particulièrement rude avec eux, elle mérite encore d'être vécue et à fond ! Patrick Chaminade était un grand sportif avant son accident. "Je faisais beaucoup de sport : de l’aviron, de la natation, du golf. On est dans la nature, écouter, sentir regarder, c’est le sport qui me donne tout ça".
Le plaisir, rien que le plaisir, d'être, de se sentir vivant et au final de jouer, c'est tout ce qui compte.
Leurs partenaires de jeu sont admiratifs : "ça force le respect de jouer avec une seule main comme ça. J’arrive déjà pas à taper mon drive avec deux mains, et ils arrivent à mettre des balles à peu près à la même distance que nous, c’est fabuleux" raconte Dimitri Dubertrand.