Avec mon casque, mes genouillères et une bonne dose de courage, j’ai testé pour vous cette fois un nouveau sport des Jeux olympiques : le skateboard. Justement, une nouvelle école a ouvert ses portes à Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme. Greg en fait partie, il a été mon professeur du jour.

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Dans mes jeunes années, j’ai voulu essayer le skateboard. Je trouvais ça stylé, et je trouvais les skateurs plutôt classes. J’ai donc voulu faire une première tentative… Mais ça n’a pas été très concluant, il faut avouer.
Quelques années plus tard, je découvre qu’une nouvelle école s’est créée à Clermont-Ferrand cette année, la « Clermont skate school ». Je ne voulais pas rester sur mon premier échec et cette fois, je voulais prendre les conseils d’un professionnel, Greg Cognet, un passionné de skateboard que je retrouve au skatepark Philippe Marcombes.

Des bonnes protections

Avant de monter sur la planche et de « rider », il y a deux trois petites choses à faire. « On va mettre les protections : protèges coudes, protèges poignets, genouillères, et bien sûr le casque. Ça évite les croûtes », me lance Greg. On commence par les bases : quel pied sera devant sur la planche. « C’est toujours le même qui est devant, celui avec lequel on est le plus à l’aise. Si on est droitier, ça ne veut pas dire que ce sera ton pied droit devant. On peut être gaucher sur un skate ». On est « regular » quand on skate avec le pied gauche devant et « goofy » quand c’est le pied droit qui est devant. Pour savoir avec quel pied on est plus à l’aise, on met un pied sur la planche, on avance un peu en équilibre sur le skate en écartant les bras. En faisant le test, il s’avère que je suis regular.
« Maintenant, que tu as trouvé ton pied, on va apprendre à monter sur la planche. Le pied à l’avant doit cacher les vis de la planche, les pieds doivent être perpendiculaires au skate, le pied arrière doit être bien derrière pour pouvoir faire des figures. Et ensuite, il faut trouver son équilibre. Il faut regarder droit devant, le regard est hyper important », m’explique Greg.

J'ai commencé il y a 33 ans, j'avais 11 ans

Greg Cognet

Les premiers essais sont un peu « raides ». Il me faut un peu de temps pour être à l’aise. Même si au début Greg me tenait les mains, je restais très tendue. Et puis finalement après plusieurs tentatives (et plusieurs chutes), j’ai réussi à me positionner sur le skateboard en roulant. « C’est ingrat le skate, il faut s’entraîner régulièrement ».
Comme je commence à être à l’aise (c’est beau d’espérer), on aborde ensuite les virages. « En fait, ton guidon, ce sont tes pieds, m’explique Greg. Il faut utiliser les orteils et les talons pour tourner. Et avec tes bras, tu trouves ton équilibre, c’est comme un funambule ». Avant de me lancer dans les virages, j’en profite pour cuisiner mon professeur. « J'ai commencé il y a 33 ans, j'avais 11 ans. À l'époque, je n'avais pas de cours, j’en faisais dans les rues de mon village. C'était une bonne ambiance. Il n'y avait pas autant de compétitions pas autant de structures que maintenant ». Mais pour lui, c’est important que les jeunes prennent des cours de skate pour apprendre les bonnes bases dès le début, tout en étant encadrés par des professionnels.

Premières chutes 

Après cette petite pause, je me lance donc dans les virages : quand j’ai enfin trouvé mon équilibre, j’arrive à bouger mes orteils et mes talons pour tourner. Bon, je suis loin d’être encore fluide dans mes mouvements, mais je prends un peu d’assurance. Mais je ne suis pas au bout de mes surprises…
« On va essayer de faire ensemble un peu de descente, c’est l’une des meilleures sensations dans le skate, le fait de descendre une pente ». On rejoint donc les autres riders du skatepark. Entre les skateurs, les BMX, ou encore les trottinettes, il faut être vigilant. On se met en haut d’une petite pente. « Tu te positionnes directement sur le skate. Il faut être un peu souple au niveau des genoux, et dans la descente être un peu sur l’avant. Je vais te tenir comme si on allait danser ». Allez, il faut se lancer pour une petite descente ! Comme je m’y attendais, j’enchaîne les chutes : trop en arrière, pas assez en avant… Mais je ne compte pas me laisser abattre.

La petite histoire du skateboard

Le skateboard s’est développé dans les années 50 aux Etats-Unis. Il se démocratise et se développe plus tard dans les années 2000. C’est en 2020 que le skateboard devient un sport des Jeux olympiques à Tokyo. On le retrouvera d’ailleurs à Paris en 2024 avec deux disciplines : le bowl et le street. « Le street, c’est avec des éléments urbains, alors que le bowl permet d’autres types de figures plus aériennes », évoque Brice L’Anton, un autre professeur de l’école de skate. Pour la petite histoire : le bowl doit son nom à la révolution du skate issu de la sécheresse qui frappe la Californie en 1976 : les piscines vidées sont alors utilisées par les skateurs qui développent la discipline. Une piscine vide ayant un air de bol ou de bassine. Je ne suis pas tout à fait prête pour le bowl, du coup, je laisse Brice nous faire une petite démonstration.

Pour ce nouvel épisode de "J'ai testé pour vous", on va découvrir le skateboard au stade Philippe Marcombes à Clermont-Ferrand. ©Reportage : Aurélie Albert, Marc Villet, Yoan Tortay, et Amélie Després

Du bowl, du street, du longboard, et du cruiser

Dans mon initiation au skateboard, j’en ai profité pour en apprendre un peu plus sur les différents type de skateboard. Pour ça, je suis allée voir Jérôme Trives, une encyclopédie vivante du skateboard. « Il y a deux grands types de skate, il y a les planches de street que l’on utilise dans les bowl, dans les skatepark, pour faire des figures. Les roues sont dures, c’est assez solide et il faut que ça glisse. Et il y a les longboard et les cruisers skate. Là, les planches ont des roues plus molles pour se déplacer. On les utilise davantage comme moyens de transport. Ce sont des planches de balade ». Je me demande s’il y a des skateboards adaptés au débutant (comme moi). « Il n’y a pas vraiment de planches débutantes. Il faut déterminer ce que tu as envie de faire : soit de la balade soit des figures. Si c’est des figures, dans ce cas, tu peux prendre une planche street. Il n’y aura pas de différences de matériel entre un débutant, un amateur, un confirmé et un professionnel. Lorsqu’on voit un pro faire des super figures, ce n’est pas le matériel qui est important, c’est le skateur ».

Le skate, c'est de l'acharnement

Greg Cognet

Je sais tout (ou presque) maintenant sur le skateboard. Une belle expérience malgré la peur de tomber. Mais comme disait Greg, « La peur disparaît en pratiquant. Le skate, c'est de l'acharnement ». Pour pratiquer dans de bonnes conditions, il y a des cours pour tout le monde : le baby-skate (de 4 à 6 ans), le mode loisirs à partir de 6 ans, le mode compétition, et même des cours pour adultes. Toutes les informations sont à retrouver sur le site internet de l’école. 

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