Laiterie de Gerzat: le bras de fer continue

Intervenants: Laurent Charré, Technicien beurrier; Christophe Alexandre, délégué du personnel; Cyril Cineux adjoint à la Ville de Clermont-Ferrand (PC)

Des salariés de Candia assignés au tribunal pour avoir bloqué leur usine. Il n'en fallait pas plus pour remotiver les salariés de la laiterie de Gerzat en grève depuis onze jours, le mouvement le plus long qu'est connu la laiterie. Leur revendication: une hausse de 50 euros mensuels.

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Cinq salariés assignés devant le tribunal de grande instance de Clermont-Ferrand pour avoir bloqué l'entrée de la laiterie de Gerzat vendredi : c’est la goutte de trop pour les salariés, qui en grève depuis onze jours ont trouvé une nouvelle raison de rester mobilisés.
Des salariés qui, emmenés par les syndicats, demandent une augmentation mensuelle de 50 euros. La semaine dernière, la direction leur avait proposé une revalorisation de 0,7 % , soit 11 euros par mois, ce que ces ouvriers, qui touchent en moyenne 1500 euros par mois, jugent très insuffisant.
La laiterie historique, anciennement Beuralia, fait partie du groupe Soddial depuis juillet 2015. D’après les salariés, les conditions de travail s’y sont dégradées depuis deux ans.
"Ils ne se comportent pas du tout comme une coopérative, explique Christophe Alexandre, délégué du personnel. Le but d'une coopérative c'est d'assurer de bons revenus à tous les producteurs et tous les salariés. Ils réagissent comme des gros groupes multinationaux à faire des bénéfices! C'est pas du tout le rôle d'une coopérative".

"La moindre des choses serait d'ouvrir des négociations"


Contactée par notre rédaction, la direction n'a pas souhaité répondre à ses accusations. Elle ne répond pas non plus aux sollicitations des élus locaux.
"J'ai interpellé la direction vendredi par mail et par courrier pour leur faire prendre conscience qu'il y avait des salariés qui s'étaient mis en gréve, précise Cyril Cineux, adjoint PC à la Ville de Clermont-Ferrand. Et qu'aujourd'hui c'est pas si facile avec les salaires qu'ils touchent... La moindre des choses ce serait d'ouvrir des négociations. Mais pour l'instant la direction est resté sourde à l'interpellation des salariés, et à celle des élus du territoire".
Seule l'usine de clermont tourne au ralenti sur les 71 sites de la coopérative.
Mais le mouvement pourrait bien faire tâche d'huile dans la région, à Saint-Etienne ou encore à Vienne.
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