Entre les naissances, les réquisitions pour maltraitance et les abandons, les refuges pour animaux sont en surpopulation. C’est le cas notamment pour l’Association de protection des animaux à Gerzat, dans le Puy-de-Dôme.
Sur le site internet de la société de protection des animaux du Cantal, à Arpajon-sur-Cère, le message est clair : "Le refuge est à saturation et ne peut actuellement plus accueillir de chatons". Une situation que connaissent la plupart des refuges en Auvergne. Et pourtant, les naissances continuent d’affluer à cette période. C'est le cas au refuge de l’Association protectrice des animaux à Gerzat, dans le Puy-de-Dôme. « On a des cartons entiers de chatons qui arrivent, explique Annick Petit, bénévole de l’association. Il y a un décalage, les chatons sont arrivés au mois de juillet, normalement, c’est avant l’été ». En tout, le refuge a actuellement sous son toit près de 150 chats, 30 sont en famille d’accueil.
On est à la limite de nos capacités à cette période-là
Ramon Ferrer, président de l'Association protectrice des animaux
« On a des réquisitions pour maltraitance, des abandons, en plus des naissances, continue Ramon Ferrer, président de l’association de Gerzat. Il y a quelques jours, on a récupéré 17 shih tzu. On a aussi beaucoup de chiots qui sont arrivés. On doit récupérer des labradors ». En tout, il y a près de 110 chiens. « Globalement, dans le refuge, on est à la limite de nos capacités à cette période-là. Les gens ne prennent pas d’animaux avant de partir en vacances. On sent que les gens commencent à revenir, mais entre le 15 juillet et le 15 août, c’est la pire période ».
Un week-end d'adoption
C’est pour cette raison que le refuge organise un week-end d’adoption les 29 et 30 juillet. « On veut faciliter les adoptions, mais on ne veut pas faire n’importe quoi, évoque Ramon Ferrer. Il y aura plus de salariés, plus de monde, plus de bénévoles qui aideront à accompagner à l’adoption. Ça prend 45 minutes pour faire une adoption : on fait visiter, on pose des questions aux adoptants et on fait une expertise ».
Chaque année, entre 1 500 et 2 000 animaux sont adoptés à l’association de protection des animaux.