Manifestation anti-pass sanitaire en Auvergne: la mobilisation ne faiblit pas

Des manifestations contre le pass sanitaire ont eu lieu en Auvergne pour le troisième week-end consécutif. 2500 personnes environ à Clermont-Ferrand, 600 à Vichy, 1200 au Puy-en-Velay. La mobilisation ne faiblit pas.

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"Je ne suis pas né avec un QR code et je n'ai pas envie de me promener avec un QR Code !", lance un quinquagénaire dans la manifestation de Clermont-Ferrand. De nouveau, des manifestants ont protesté samedi 31 juillet en Auvergne contre l'instauration du passe sanitaire à l'entrée des lieux des loisirs, des restaurants ou des transports. "Je n'ai pas envie qu'il y ait des gens discriminés", continue ce manifestant qui assure sans le démontrer que des preuves sont en train de sortir partout dans le monde sur l'inefficacité du vaccin. 

Ils étaient 2500 environ à Clermont-Ferrand, 1200 au Puy-en-Velay, 600 à Vichy, 260 à Montluçon, 130 à Moulins. A Aurillac, la police n'a pas souhaité communiquer ses chiffres. 

Des opposants au pass sanitaire autant mobilisés que les deux précédents week-ends. A Clermont-Ferrand, ils ont formé une boucle depuis la place de Jaude. "Moi je suis là contre la dictature ! Vous savez ce que c'est, la dictature ?", assène, énervé, un gilet jaune avec une moustache grisonnante à la José Bové. "C'est ce qui est en train de se mettre en place au jour d'aujourd'hui ! Et c'est une honte ! Ca veut dire quoi le pass sanitaire ? On peut pas aller au restaurant ? On peut pas aller ci, on peut pas aller ça ! Moi je vais sortir avec mon chien et il va aller sur une terrasse et moi je ne pourrai pas y aller ! Qu'est-ce que ça veut dire !!", ironise-t-il. Partout le même ton grinçant, dans chaque bouche des mots extrêmes: " On ne peut plus circuler comme on l'entend. Vous trouvez ça normal ?", s'agace un autre manifestant, la soixantaine. "On ne peut plus circuler! C'est l'apartheid ! L'Ausweiss ! Vous savez exactement ce que c'était ? C'était exactement ça au début !!"

"Je préfère être fusillée que d'être vaccinée"

Les voix sont plus posées mais la révolte tout aussi forte. Deux amies d'âge mûr. La première, cheveux gris et courts, sac à dos rose fuchsia collé sur la poitrine: "Je refuse le vaccin. Je trouve que c'est une atteinte à ma liberté. Ce n'est pas ma philosophie pour me soigner. Je travaille sur mes défenses immunitaires et je ne veux pas qu'on me les tue." Elle exprime également sa profonde défiance à l'égard des laboratoires pharmaceutiques avant que son amie, cheveux teintés châtains attachés en queue de cheval, ne demande que "sur les plateaux télé, les médecins disent leur conflit d'intérêt [avec les laboratoires NDLR] et là, les choses changeraient dans les trois jours. Je ne suis pas contre le vaccin mais pour la liberté de chacun". Elle conclue cependant avec un violent: "Je préfère être fusillée que d'être vaccinée."

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