Match Retour. Myriam Dellal : "J'ai dormi avec ma ceinture mondiale"

Vendredi soir, à Clermont-Ferrand, Myriam Dellal est devenue championne du monde WBF des super-légers en dominant aux points la Bulgare Milena Koleva. "La consécration d'une carrière" assure la Clermontoise de 36 ans.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Elle est encore sur son petit nuage... Vendredi soir, dans sa ville de Clermont-Ferrand, Myriam Dellal a volé la vedette à Hugo Kasperski en devenant championne du monde WBF des super-légers. Elle a récupéré une ceinture vacante en battant, aux points, la Bulgare Milena Koleva. A 36 ans, la Clermontoise entraînée par Salim Medjkoune a réalisé son rêve.
 
"Je réalise à peine ce qui m'arrive", assure-t-elle," c'est chouette". "Je vous avoue que le premier soir, on est partis dans Clermont-Ferrand faire la fête et, dès le lendemain, j'ai dormi avec [ma ceinture]. Elle était au pied de mon lit", poursuit la championne du monde avec le sourire.
 
J'ai dormi avec ma ceinture au pied du lit.
 
En amont, Myriam Dellal n'a eu que six semaines pour préparer ce combat. Il a fallu aller vite mais une telle opportunité, qui-plus-est à la maison, ça ne se refuse pas. "J'avais envie de ne décevoir personne", poursuit-elle en, "je suis super contente, sur une autre planète". Ce titre vient aussi récompenser des années de sacrifices. Pour vivre sa passion, Myriam Dellal a fait le choix de l'intérim professionnel. "Je suis intérimaire car pour garder mon niveau, il n'y a pas d'employeur qui peut me garder donc j’accepte les missions en fonction des combats que j'ai". 
 
Je peux vous dire qu'on en fait tout autant et parfois certainement plus que les hommes...
 
Financièrement, le titre mondial ne changera rien. "On a une bourse un peu plus correcte mais on fait un combat comme ça dans la vie, sauf si je fais une défense du titre", enchaîne la protégée de Salim Medjkoune. "La boxe, ça nourrit pas en France et je n'ai pas de sponsor, pas de manager. D'ailleurs, je fais un appel si jamais un sponsor veut me suivre..."
 
Myriam lance un autre appel dans Match Retour. Elle aimerait qu'on ait plus de reconnaissance pour la boxe féminine. "C'est comme le foot à l'époque, les filles étaient obligées de ramer, pour nous, c'est pareil aujourd'hui", regrette-t-elle. "Et pourtant je peux vous dire qu'on en fait tout autant et parfois certainement plus que les hommes...". Un direct qui fait mouche !

 


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information