Pluie sur les foins, orage sur les moissons : le casse-tête des agriculteurs

Avec un début d'été humide, et après un printemps bien arrosé, il y en a qui attendent avec impatience le soleil : les agriculteurs. Notamment pour faire les foins. Néanmoins, quelques jours de soleil ont permis de ramasser les premières parcelles fauchées et faire des meules enrubannées. On fait le point de saison auprès de deux agriculteurs du Puy-de-Dôme.

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Au pied des sommets du Sancy, à 1200 mètres d’altitude, une parcelle vient d’être fauchée. “Voyez, grâce à l’humidité du sol, ça redémarre tout de suite, montre Frédéric Roux, agriculteur au GAEC des Marmottes dans le Puy-de-Dôme. C’est pour cela que la végétation repart très vite après la fenaison”. 

Manque de soleil 

Frédéric élève une centaine de vaches laitières pour fabriquer son saint-nectaire. Sur ses 500 hectares, un tiers est destiné à produire du foin pour nourrir ses bêtes. En ce début d’été, le soleil est un peu en retard. Alors il faut profiter de la moindre fenêtre de tir pour faucher et ramasser les meules. Même si l’herbe n’est pas sèche. “Vu la physionomie du terrain très humide, on n’a pas réussi à faire sécher convenablement. Quand on le fait sécher, on n’aimerait que ce soit le soleil lui-même qui fasse le boulot à notre place”

Un fauchage tardif 

L'enrubannage représente un coût supplémentaire : plus de 7 000 euros pour 730 meules. Le prix à payer pour conserver le foin. Il sera ensuite analysé pour connaître ses qualités nutritives. 

Plus au nord, dans la Chaîne des puys, à Opme, Jean-Philippe, un éleveur, produit de la viande bovine. Il y a moins plu qu’en montagne mais les prairies sont bien vertes. “Avec un bon entretien de pâture, on arrive à leur faire de l’herbe savoureuse et d’une très bonne nutrition”. La pluie a tout de même son lot de fâcheuses conséquences, comme sur l’orge fourragère de l’éleveur. Jean-Philippe en cultive pour donner en complément à ses vaches. “La pluviométrie élevée et le gel du printemps n’ont pas aidé les cultures d’automne à se développer. À voir avec la moisson, mais je pense que la qualité va être plutôt médiocre”. 

Une chose est sûre, quelle que soit la météo des prochains jours, le fauchage tardif fait le bonheur des bêtes. Elles ont droit, cette année, à un bon rab d’herbes fraîches.

Propos recueillis par Stéphane Trentesaux / France 3 Auvergne. 

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