Le Transfo, structure culturelle auvergnate, est-il menacé ? La Région Auvergne Rhône Alpes a voté jeudi une baisse des subventions de 25% sur 2016 et ne prévoit rien pour 2017. Dans une lettre ouverte à Laurent Wauquiez, les onze salariés du Transfo demandent des comptes.
Le Transfo, structure culturelle auvergnate, est-il menacé ? La Région Auvergne Rhône Alpes a voté le 22 septembre une baisse des subventions de 25% sur 2016 et ne prévoit rien pour 2017. Dans une lettre ouverte à Laurent Wauquiez, les onze salariés du Transfo demandent des comptes.
La question agite les milieux culturels clermontois. Le Transfo, créé en 2006, pourra-t-il encore oeuvrer pour le développement de la culture ? Interpellée par une conseillère régionale socialiste, Laurent Wauquiez a répliqué que l'orientation était "calée" avec le maire PS de Clermont-Ferrand. "Donner plus d'argent aux acteurs culturels, et moins aux structures administratives" a-t-il ajouté.
Contraint de s'expliquer, le maire PS de Clermont-Ferrand Olivier Bianchi se défend dans un communiqué d'approuver cette décision :
"Je n'ai pas à donner d'accord n'ayant ni responsabilité ni compétence dans le champ des politiques régionales. Je ne peux que souhaiter le maintien, d'une offre de services de qualité, notamment en zone rurale."
Le directeur du Transfo, par-ailleurs adjoint PS au maire de Clermont-Ferrand, tient à rappeller aux élus lyonnais les missions de la structure qu'il dirige : " Nous avons une vraie pratique de l'aménagement du territoire et de l'équilibre entre la métropole clermontoise et la ruralité. Nous accompagnons des petites entreprises, des petits lieux dans les Combrailles ou dans le Livradois" explique Simon Pourret.
Beaucoup de questions demeurent et créent la polémique. Les onze salariés actuels vont-ils être redéployés sur Lyon ou bien licenciés?
Le Transfo tiendra un conseil d'administration le 5 octobre. Un conseil qui pourrait signifier la fin de son activité.