C'est l'une des conséquences du conflit entre la Russie et l'Ukraine : le prix de l'énergie, du gaz et de l'électricité flambe. De plus en plus de personnes se tournent vers le chauffage au bois. Une forte demande qui impacte le prix des poêles et du bois de chauffage.
Entre la gestion de son stock de bois et les appels des clients, à Aigueperse (Puy-de-Dôme), Alain Capella ne sais plus trop où donner de la tête. Avec la flambée des prix de l’énergie, ce vendeur de bois est de plus en plus sollicité : « Cela n’arrête pas, les commandes n’arrêtent pas. Les gens sont obligés d’attendre, il y a un mois et demi de délai. Et comme souvent, tout ce qui devient plus rare devient plus cher. « Le prix a augmenté de 15 à 20% et ça va encore augmenter. Il y a une grosse demande et il risque d’y avoir une pénurie de bois sec, qui a bien augmenté. C’est pour cela que tout le monde se jette dessus. Ensuite ce sera le bois demi-sec puis le bois vert en octobre ou novembre », indique Alain Capella.
Un mode de chauffage de plus en plus recherché
Forte demande également chez Damien Langénieux, vendeur de poêles à Clermont-Ferrand. Ici, un appareil de base est vendu 3 000 euros, des prix qui ont augmenté d'environ 15% en quelques mois. Pourtant, les clients sont toujours plus nombreux : « On nous annonce plus 30% l’an dernier et encore plus 30 cette année. Evidemment, on doit refaire les stocks et produire à nouveau cette année donc ça va augmenter. » Pour ceux qui voudraient se chauffer au bois cet hiver, il faudra être patient. Il y'a entre 3 et 6 mois d'attente pour l'installation d'un poêle.