Un train reliant Paris à Clermont-Ferrand a accusé un retard de 5 heures et 40 minutes en raison d’une panne de locomotive, dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 janvier. Les passagers sont arrivés en gare à 4h08 du matin, contre 22h28, heure d’arrivée initialement prévue.
Mauvaise soirée pour les passagers du train Intercités de 18h57, reliant Paris à Clermont-Ferrand la nuit du 18 au 19 janvier. Après une panne de locomotive, le train s’est retrouvé bloqué à quelques kilomètres au sud de Montargis. S’ensuit une longue attente pour les passagers : « Le conducteur a d’abord essayé de se dépanner, comme le prévoit la procédure, mais sans succès. Il a fait une demande de secours aux alentours de 20h30. Une cellule de crise a été mise en place », explique la SNCF. En gare de Montargis, un TER Paris-Nevers était immobilisé. Les passagers ont été acheminés vers leur destination en taxi et la locomotive a servi à dépanner le Paris-Clermont. « On a enlevé la locomotive du Paris-Nevers, on l’a envoyé sur le Paris-Clermont Ferrand, on l’a raccordée en queue de train pour le ramener à Montargis, puis on l’a passée devant et le train a pu repartir », précise la SNCF.
Un retard exceptionnel
L’opération prendra plusieurs heures : l’Intercités n’a quitté la gare de Montargis qu’aux environs d’une heure du matin et a rejoint sa destination finale à 4h08 du matin, soit près de 5h40 après l’heure prévue. Au total, le train comptait 70 passagers. Si la SNCF assure que les passagers ont été ravitaillés, certains n’ont pas été complétement satisfaits de la prise en charge à bord : « On n’a pas vraiment eu d’informations de la SNCF, je pense qu’ils faisaient un peu comme ils pouvaient. On interceptait les contrôleurs qui nous ont dit que ce serait réglé d’ici 20 à 30 minutes, ça a pris 2h30. Quand on a du remonter à Montargis, on en a encore eu pour 2 heures de changement avant de repartir à Clermont », explique Charles, 25 ans, l’un des passagers. Pour cet habitué de la ligne Clermont-Paris, qu’il emprunte presque chaque semaine, ce retard de plus de 5 heures était une première. Selon lui, il n’y avait pas de chauffage dans le train.