Le maire PS de Clermont-Ferrand a annoncé lundi soir aux habitants du quartier Saint-Jacques la déconstruction et la démolition de la muraille de Chine, une barre d’immeubles datant des années 60. Il faudra reloger près de 900 personnes qui occupent actuellement ces logements sociaux.
Le maire PS de Clermont-Ferrand a annoncé lundi soir aux habitants du quartier Saint Jacques la déconstruction et la démolition de la muraille de Chine, une barre d’immeubles datant des années 60. Il faudra reloger près de 900 personnes qui occupent actuellement ces logements sociaux.
Olivier Bianchi a tenu à annoncer en personne lors d’une réunion publique les hypothèses possibles pour l’avenir de la muraille de Chine, Cette barre de béton est indissociable du paysage clermontois mais elle a beaucoup vieilli.
Selon le maire, une réhabilitation classique ne suffirait pas à régler le problème des logements, trop petits et mal isolés. Il écarte également
la solution d’une restructuration lourde car "la structure du bâtiment ne la supporterait pas."
Aprés plusieurs mois de réflexion, la Ville de Clermont-Ferrand a finalement retenu la "déconstruction" : en clair, la démolition. La muraille de Chine pourrait donc bel et bien disparaître du paysage clermontois.
C’est un chantier titanesque. Il va falloir reloger les 900 personnes qui habitent le bâtiment. Le nouveau projet de rénovation urbaine s’écoulerait sur sept ans, avec des premières livraisons en 2021. Reste à connaître la réaction des habitants de la muraille de Chine et du quartier Saint Jacques.