Le château de Murol (Puy-de-Dôme) accueillait ce le week-end du 29 et 30 août la deuxième édition du Choc des fers. Une centaine de combattants s'affrontaient à l'épée ou à la hache. Avec des invités de l'Europe toute entière et des russes...impitoyables.
Avant toute chose, il peut être nécessaire de le préciser : pour préserver l'intégrité des corps, les lames ont été émoussées. Impossible donc de trancher ou d'amputer à la mode des temps anciens.
Mais pour ceux qui sont dans l'arène, souvent lestés de 25 kilos de protection, ils en prennent tout de même plein la carafe. Surtout quand ce sont les Russes qui distribuent. Il faut dire que ces derniers sont plutôt contents d'avoir fait le déplacement à Murol (Puy-de-Dôme), comme le précise Youri au micro de Christophe Jouvante : "On aime ça, on aime pousser. Frapper des gens, c'est drôle !". Très drôle en effet ! (...)
En France le combat médiéval s'appelle le "Béhourd". Un nom qui pourrait signifier le "fracas" en vieux françois. Il y a un championnat national et une équipe auvergnate : les Bannerets d'Auvergne. Les combats se font en solo ou en équipe. Du côté des filles trois combattantes, trois étrangères se sont mesurées et jaugées. Epée et bouclier en main, Mila - ukrainienne - a perdu contre une polonaise...mais malgré tout, elle est ravie du voyage. Les espagnols, eux, ont perdu quelques forces dans la bataille, avec quelques blessures au pied notamment. Quant aux bretons...ils se sont faits laminer.
Au terme de 48 heures de combats sans merci, les envahisseurs casqués ont quitté le château de Murol. Le calme est enfin revenu.
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