Dans le Puy-de-Dôme, 22 vaches volées à un agriculteur : « J’ai un sentiment de révolte et de rage »

La gendarmerie de Rochefort-Montagne (Puy-de-Dôme) n'avait jamais vu ça : 22 bovins ont été volés dans la nuit de jeudi 31 mars à vendredi 1 avril. L'exploitant est sous le choc, le préjudice est estimé à 18 000 euros.

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C'est un vol qui fait grand bruit dans la commune de Saint-Pierre-Roche, près de Rochefort-Montagne dans le Puy-de-Dôme. La victime, Patrick Boucheret, exploitant agricole, se confie à un ami : « On a entendu les camions vers minuit, minuit et demi. Avant qu’on les retrouve, j’ai peur que malheureusement… » Pas moins de  22 charolaises ont été volées à cet exploitant en une nuit, entre le 31 mars et le 1er avril. Les caméras de vidéosurveillance ont été sabotées et les cadenas coupés. « Je suis arrivé le matin, quand j’ai ouvert la petite porte qui était cisaillée, c’était tout labouré par les animaux qui ont été chargés. Dans tout le couloir de distribution, le foin qu’elles avaient à volonté était éparpillé de partout. C’était clairement des animaux qui avaient été chargés dans un camion », raconte l’agriculteur.  

18 000 euros de préjudice

Sonné, Patrick Boucheret a déposé plainte. Il reste sous le choc : « J’ai un sentiment de révolte et de rage. On ne s’en prend pas aux animaux, à des êtres vivants, simplement pour un trafic de viande ! C’est avec ces bovins qu’on vit. C’est ces bovins qu’on fait naître, avec lesquels on passe nos journées, nos nuits, nos jours fériés, nos jours de fête. On y tient, déjà symboliquement, parce qu’on passe notre temps avec eux. On est content quand ils naissent, quand ils sont en pleine santé et tout à coup, tout disparaît, tout le travail disparaît ». Le préjudice est estimé à 18 000 euros.

Une enquête menée

Aucune piste n'est privilégiée. La gendarmerie reste discrète sur l'orientation de l'enquête, mais Patrick Boucheret a son idée : « Ca ne peut être que l’œuvre d’un groupe organisé puisqu’il fallait une logistique derrière et des gens qui surveillent. Il fallait, bien sûr, un ou plusieurs camions. Ces camions, il faut être un professionnel pour les avoir. Il fallait connaître le métier pour trier les animaux dans les parcs. Il fallait savoir les charger. Il faut savoir quoi en faire derrière, que ce soit pour l’abattage ou pour le marché au noir, ça ne peut être que l’œuvre de professionnels. » L'exploitant espère que ces animaux sont encore vivants et que des témoins se manifesteront dans les prochains jours.

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