Depuis le 1er janvier 2017, la loi sur le zéro phyto oblige les collectivités à désherber autrement qu'avec des produits chimiques. Si certaines communes ont déjà sauté le pas, d'autres se lancent dans la démarche, avec quelques réticences.
Depuis le 1er janvier 2017, la loi sur le zéro phyto oblige les collectivités à désherber autrement qu'avec des produits chimiques. Les herbicides, les fongicides et autres phytosanitaires sont bannis dans toutes les communes.
En 2011, sur la base du volontariat, des villes s’étaient déjà engagées sur ce chemin, via une charte d’entretien des espaces verts. Désormais, la loi s’impose et oblige les communes à passer au zéro phyto.
Pour désherber autrement, le passage se fera progressivement avec l'accompagnement d’associations. Dans le Puy-de-Dôme, 190 communes ont déjà adhéré à cette nouvelle démarche. Mais face à ces nouvelles contraintes, certaines municipalités sont réticentes, car elles doivent investir 3000 euros.
En France, l'objectif est de réduire de 50% le recours à ces produits chimiques d'ici 2020.
LA LOI ZERO PHYTO
A partir du 1er janvier 2017, la loi Labbé, du nom du parlementaire écologiste du Morbihan, entre en vigueur. Elle prévoit la mise en place de l’objectif zéro pesticide dans l’ensemble des espaces publics : interdiction de l’usage des produits phytosanitaires (pesticides, herbicides, fongicides…) par l’Etat, les collectivités locales et établissements publics pour l’entretien des espaces verts, promenades, forêts et voiries.
Seuls les cimetières et terrains de sports n’entrent pas dans les dispositions de la loi Labbé. En 2020, le zéro phyto total devra être appliqué.
A partir du 1er janvier 2022, les produits phytosanitaires à usage non professionnel seront interdits à la vente.