Pendant une semaine, Issoire accueille 6 nationalités et plus de 200 personnes venus faire découvrir leurs traditions folkloriques. Déambulations, ateliers de danses dans les jardins et autres animations : l'occasion de découvrir danses et musiques du monde.
Le rancho, le maloya ou le séga : des noms qui invitent au voyage et surtout à la danse.
"C'est un partage des cultures, ce sont des groupes qui nous apprennent, ils nous initient, c'est un moment très sympathique", explique une participante.
Apprendre des danses traditionnelles du monde entier, mais aussi l'histoire qui les accompagne.
Par exemple, le séga, "est une danse que pratiquaient les esclaves après les champs, avoir travaillé durement dans les plantations. En cachette de leurs maîtres, ils se retrouvaient autour du feu et dansaient", indique Edwige Dorali, groupe folklorique Canne d'eau de la Réunion.
Durant une semaine, Issoire est au carrefour du monde. 6 nationalités et 200 artistes se sont donnés rendez-vous autour de leurs danses traditionnelles.
"On est venu dans le but d'échanger, d'apprendre des chorégraphies de plusieurs pays, c'est avec un immense plaisir que l'on apprend leurs danses", évoque Marc-Olivier Baybaud, danseur du Ballet Exotic de la Martinique.
Pour Jesus Carrillo, membre du groupe Adolfo de Castro (Espagne), la communication avec le public est importante : "Ce qui nous plaît par-dessus tout, c'est la chaleur du public qui applaudit. Que le flamenco leur plaise, que l'on fasse passer cette passion et l'énergie de cette danse. Et surtout que le public partage le plaisir avec nous".
30 ans que le Festival Danses et Musiques du Monde Issoire existe. Un festival entièrement gratuit pour cet anniversaire.
"On veut montrer que les frontières ne sont pas fermées, aux vues de la conjoncture actuelle. Il faut s'ouvrir sur le monde et abbatre les frontières", milite Christophe Jacob, président du festival.
Un voyage autour du monde prévu jusqu'au dimanche 23 juillet.
