Comme chaque année, le Secours Populaire emmène des enfants des quartiers défavorisés en vacances. Cette année, ils sont environ 200 dans le Puy-de-Dôme, malgré une crise sanitaire qui a tout chamboulé. Place à des vacances plus locales, en plus petits groupes, notamment près d’Issoire.
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Chaque été, le Secours Populaire propose des vacances à des enfants des quartiers défavorisés. Dans le Puy-de-Dôme, 200 d’entre eux ont droit à ces vacances. Parmi eux, près d’Issoire, Amine est initié à la lecture du paysage. Il explique : « On a appris le changement du climat et qu’à cause de l’Italie, ça a fait la Chaîne des Puys ». Laurent Pradie, gérant de Crapa'hutte, ajoute : « Le plus rébarbatif est au début. Géologie, climatologie, ce n’est pas ça qui va les passionner le plus. Quand on va commencer à parler des plantes, en prenant plusieurs feuilles et en comparant des plantes, quand on va parler des animaux et de l’évolution du néolithique jusqu’à maintenant, là c’est un peu plus rigolo pour eux ».
La crise sanitaire qui joue les trouble-fêtes
Pour le Secours Populaire, envoyer tous ces enfants au vert n'était pas gagné. L'association a annulé ses "journées des oubliés des vacances". Cet été, les colos seront locales, en petits groupes, sans oublier les inévitables gels et masques. Nicole Rouvet, présidente du Secours Populaire du Puy-de-Dôme, souligne : «
Ca a été d’abord difficile d’organiser des vacances pour des enfants parce jusqu’au 15 avril, on ne savait pas si on allait ouvrir. Les parents ont encore peur. On le sent bien. On l’a vu avec l’école. Mais on y est arrivés ».
Des enfants ravis
Et ce ne sont pas les enfants qui vont s'en plaindre ! A Orbeil, la chasse au trésor est lancée. Klevis affirme : «
On doit faire des parcours, trouver des indices et les apporter aux animateurs ». Charlotte Meyer, animatrice et bénévole au Secours Populaire, indique : «
Ca leur fait prendre l’air et partir un peu de Clermont-Ferrand. Ca leur permet aussi de rencontrer d’autres jeunes, de pouvoir s’amuser, d’avoir l’esprit de colonie tout en se disant que l’on apporte un petit plus éducatif ».
Un camp de 5 jours
Le camp doit durer 5 jours mais il suffit de quelques heures pour voir apparaître l'effet vacances. Klaudja confie : «
On a fait connaissance avec des gens que l’on ne connaissait pas. Ca nous a permis de passer une très bonne journée, tous ensemble ». En plus de ces camps, le Secours Populaire du Puy-de-Dôme a aussi prévu des sorties à la journée pour cet été, pour offrir un peu d'évasion à 800 personnes supplémentaires.